Manger une fois par jour pour perdre du poids: Antoine raconte son expérience

Il y a quelques jours, nous vous avons présenter le «One meal a day diet» (OMAD), une méthode controversée qui consiste à manger une seule fois par jour dans l'optique de perdre du poids. Voici le témoignage d'Antoine, un Bruxellois qui adopte ce régime.
par
ThomasW
Temps de lecture 3 min.

Antoine vit à Bruxelles. Il s'est lancé dans le «One meal a day diet» en octobre dernier, tout en s'accordant quelques écarts. Près d'un an tard, il tire un premier bilan de son expérience avec des effets sur la balance mais aussi dans la tête.

 

Comment avez-vous pris connaissance de cette méthode et qu'est-ce qui vous a poussé à la pratiquer?

«Je n'ai pris connaissance d'aucune méthode. J'ai évalué le poids à perdre, le temps que cela pourrait prendre, mes capacités et ma volonté, et j'ai fait en fonction. Ce qui m'a poussé, c'est une vision de moi dans le miroir qui ne correspondait plus du tout à l'image que j'ai toujours eue. J'ai longtemps été dans la catégorie des minces, voire des maigres. Être en surpoids m'était totalement étranger. Il fallait que je quitte cet état de fait. De plus, je commençais à haleter au moindre effort, alors que j'ai toujours eu de l'endurance.»

Depuis combien de temps pratiquez-vous ce régime? Quels effets constatez-vous?

«Depuis le mois d'octobre, mais pas tous les jours. Surtout en semaine, et une vie presque normale le week-end en évitant toutefois le gras et les calories. Six kilos en moins dès le premier mois… Puis en pente légèrement descendante les semaines suivantes. J'ai le temps, je ne suis pas pressé mais c'est déjà beaucoup plus facile de jouer au foot avec mon fils aujourd'hui.»

Vous accordez-vous parfois des petits écarts?

«Je mange parfois un tout petit quelque chose le matin. Parfois une ou deux pommes en journée, et j'essaye de manger léger le soir, tout en me focalisant sur l'aspect nourrissant (haricots, lentilles…). Je m'accorde un petit verre de vin le soir, de temps en temps. Le week-end, je mène une vie presque normale, tout en me focalisant néanmoins sur les soupes. Je m'accorde toutefois quelques bières et vins entre amis.»

Ressentez-vous la faim? Comment faites-vous pour gérer au mieux cette sensation?

«Au début, oui. Puis, on s'habitue à cette situation. Cela ne devient alors qu'une simple information tempérée par la volonté. Le problème, c'est le cri du ventre. Cela arrive souvent vers les 14-15h… mais je n'y prête plus trop attention.»

Qu'est-ce qui est le plus dur pour vous dans ce régime? De l'autre côté, que retirez-vous de positif?

«Cela peut être dur si on manque de volonté. À partir du moment où c'est un objectif clair et précis, avec une volonté réelle d'y arriver, rien n'est difficile. Si je m'écoutais, je pourrais manger une fois sur deux jours. Mais je ne le conseille à personne. Le positif: la forme qui commence à revenir, les anciennes formes qui reviennent doucement, et un plus grand plaisir à manger des choses très simples.»

Comptez-vous continuer à vous limiter à un seul repas pour jour?

«Oui… jusqu'à l'objectif final… Mais les petits écarts ralentissent le processus, d'autant que cela devrait être associé à du sport. Ce que je n'ai pas le temps de faire pour le moment.»

Thomas Wallemacq