Malgré les efforts, le béluga n’a pas survécu à son transport

Le béluga égaré dans la Seine est mort. Il n’a pas survécu à son transport.

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AFP avec rédaction en ligne
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Le béluga, qui avait été découvert il y a plus d’une semaine dans la Seine, a dû être euthanasié lors de son transfert d’une écluse de l’Eure au port de Ouistreham (Calvados), a annoncé la préfecture du département normand.

«Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès du cétacé»

«Malgré une opération inédite de sauvetage du béluga, nous avons la tristesse de vous annoncer le décès du cétacé», a annoncé la préfecture du Calvados sur Twitter, précisant qu’il a été euthanasié.

«Malgré les moyens techniques et logistiques mis en œuvre, l’état du cétacé s’est malheureusement dégradé lors du voyage», a ajouté la préfecture. «L’expertise vétérinaire a révélé la situation de grande faiblesse, et d’activité respiratoire défaillante du béluga. La décision a donc été prise collégialement, avec les vétérinaires, de l’euthanasier».

Sur Twitter, la vétérinaire du service de secours intervenu, Florence Ollivet-Courtois, a expliqué qu’«au cours du voyage, les vétérinaires ont constaté une dégradation (…) (des) activités respiratoires» du cétacé, de quatre mètres de long et environ 800 kilos. «On a pu constater que l’animal était en anoxie (une diminution de la quantité d’oxygène, NDLR), donc ventilé insuffisamment, et donc la souffrance était évidente pour cet animal», a-t-elle poursuivi. «Nous avons décidé qu’il n’était pas pertinent de le relâcher et donc qu’il fallait procéder à son euthanasie», a-t-elle ajouté.

Une opération de sauvetage hors-norme

Vers 04h00, après six heures d’efforts, le cétacé de près de 800kg et dont l’état de santé a été jugé «alarmant», a été soulevé dans un filet tracté par une grue et déposé sur une barge, où il a été immédiatement pris en charge par une dizaine de vétérinaires.

Le béluga, animal évoluant en eaux froides, devait ensuite être placé dans un camion réfrigéré pour être transporté à destination du littoral. C’est durant le transport que l’animal a perdu la vie.

Un bassin d’eau de mer, dans une écluse du port de Ouistreham (Calvados), avait été mis à disposition pour réceptionner l’animal, qui devait y rester trois jours, «le temps qu’on organise son rapatriement en pleine mer et qu’on observe son état de santé», selon la sous-préfète.