L'opération Movember est de retour pour promouvoir la santé masculine

Le mois le plus hirsute de l'année, est de retour. Les moustaches s'apprêtent à refaire parler d'elles sur les réseaux sociaux à l'occasion de l'édition 2017 de Movember.
par
Nicolas
Temps de lecture 2 min.

D'apparence frivole, ce mouvement a une origine très sérieuse : la lutte contre les fléaux que sont le cancer de la prostate et des testicules et le suicide chez les hommes du monde entier. La pilosité faciale est l'outil de campagne de prédilection la fondation Movember.

La moustache oui, la barbe non !

Tout le monde peut participer en s'engageant à rester à bonne distance du rasoir pendant 30 jours et en commençant le mois rasé de près. En retour, des fonds seront directement reversés à 1.200 projets relatifs à la santé masculine dans le monde entier. Les barbes, qui peuvent amoindrir l'effet visuel de la moustache, ne sont pas autorisées.

Alternativement, hommes et femmes peuvent prendre part à des défis sportifs sponsorisés ou bien organiser un événement pour attirer l'attention du public sur cette cause et lever des fonds.

Pour la santé masculine

Le mouvement Movember est apparu en 2003 en Australie, dans le but de sensibiliser l'opinion sur les problèmes médicaux masculins. Il s'est officiellement transformé en oeuvre de charité en 2004, grâce à des fonds reversés à la Prostate Cancer Foundation australienne. En 2007, l'événement caritatif s'est propagé à la Nouvelle-Zélande, au Canada, à l'Espagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Actuellement, l'Autriche, la Belgique, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, la France, Hong Kong, l'Allemagne, l'Irlande, les Pays-Bas, la Norvège, Singapour, l'Afrique du Sud, la Suède et la Suisse y participent. La fondation s'est fixé l'objectif de faire reculer le nombre de morts prématurées chez les hommes de 25% d'ici 2030.

"En faisant participer les hommes où qu'ils se trouvent et en comprenant ce qui fonctionne le mieux, la Fondation permet d'agir rapidement et avant qu'il ne soit trop tard", affirme Owen Sharp, le PDG de la fondation Movember.