Les supporters de la Mannschaft installent des canapés dans un stade

par
Laura
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Quoi de plus agréable que de mêler l'ambiance d'un stade avec le confort de chez soi ? Les supporters de la Mannschaft, l'équipe allemande, l'ont bien compris. Pour soutenir leur équipe face au match contre le Portugal, ils ont ainsi décidé d'installer des canapés sur la pelouse du stade du FC Union, l'un des deux clubs de foot pro de Berlin. Pour Gerald Ponesky, à l'origine du projet, il ne s'agit pas d' "une idée folle, c'est une idée profonde" comme il l'explique à l'AFP. "Les fans ont toujours chanté ici une chanson célébrant ce stade comme leur salon, leur chez soi", explique-t-il. "Ce sont eux qui ont construit le stade et à partir de cette chanson, on s'est dit: Oui, on va en faire leur salon".

Ce sont donc 850 sofas qui ont été placés en rangées pour des supporters ravis de l'idée. C'est le cas d'un étudiant de 28 ans, Félix: "Je trouve l'idée plutôt géniale, j'étais là pour le match d'ouverture, hier aussi, et je vais essayer d'être là chaque jour", "Oui, c'est comme à la maison, j'ai enlevé mes chaussures, short et tee-shirt, pourquoi pas ?", rajoute-t-il. Un déménagement de canapé qui n'a d'ailleurs pas été bien difficile. "J'habite dans le coin, ça a pris dix minutes en voiture", explique-t-il.

Installés en face d'un écran géant de 130m², les supporters peuvent venir assister à un ou deux matches par jour tout en savourant bières et hot-dogs vendus sur place. Bien que l'événement soit gratuit, quelques règles ont été mis en place. Il est par exemple interdit de regarder un match à plus de quatre sur un canapé. Le sofa doit d'ailleurs être occupé tous les jours et ce trente minutes avant le début pour ne pas qu'il soit pris d'assaut. Pour garder les canapés en bon état, ces derniers sont recouverts, pendant toute la compétition, de housses de protection en plastique comportant le logo du club.

Une idée qui a d'ailleurs été victime de son succès selon Gerald Ponesy: "C'était un vrai défi, oui. Au début, ça a démarré de façon très hésitante, peu de gens se sont inscrits (...) et puis maintenant, c'est à guichets fermés." . "Dès que j'en ai entendu parler, je me suis immédiatement inscrite", confirme Victoria 29 ans.