Les photos d'une touriste tenant les testicules d'un tigre provoquent un tollé

Les amoureux des animaux ont été scandalisés par le cliché d'une touriste thaïlandaise, qui s'est photographiée empoignant les testicules d'un tigre dans un zoo. Celle-ci s'est défendue en expliquant qu'elle adorait, elle aussi, les félins, une réaction qui n'a pas réellement convaincu les responsables du parc animalier, qui ont condamné les événements. 
par
sebastien.paulus
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Waraschaya Akkarachaiyapas a provoqué un tollé lors de sa visite au "Royaume du Tigre", un zoo situé à Chiang Mai, dans le nord de la Thaïlande. En effet, la jeune femme a posté une photo d'elle en train d'empoigner les parties génitales d'un des félins dans le parc animalier.

En effet, le zoo permet à ses visiteurs d'avoir des rencontres très privées et intimes avec certains de ses tigres. Mais il est clair qu'il ne permet pas pour autant de rentrer, à ce point, dans l'intimité des animaux et de violer leur vie privée.

Cette photo n'a pas plu aux internautes, qui ont estimé qu'il s'agissait d'une humiliation pour le tigre. "C'est tellement grossier", "Le tigre ne vous a pas permis de toucher ses parties intimes. Vous n'avez pas le droit de le faire", "C'est dangereux. Si le tigre avait réagi avec colère, il aurait pu vous attaquer", a-t-on notamment pu lire sur les réseaux sociaux, sous la publication qui a depuis été supprimée.

Des agissements condamnés 

La jeune femme a réagi en expliquant qu'elle était une amoureuse des animaux. De son côté, le responsable du zoo s'est dit choqué par l'incident, et a affirmé que les visiteurs étaient étroitement surveillés pour s'assurer que les séances se déroulent en toute sécurité, pour les touristes et pour les animaux.

"Nous ne permettons pas aux touristes de saisir les testicules des tigres, mais ils sont autorisés à toucher n'importe quelle partie du corps de l'animal tant que nos spécialistes sont présents", a expliqué Pirom Cahntama. Pour éviter que d'autres touristes imitent Waraschaya Akkarachaiyapas, Pirom a promis de "s'assurer qu'aucun visiteur ne peut jamais toucher cette partie du corps d'un tigre".