Les licenciements collectifs se multiplient au deuxième trimestre

Au cours du deuxième trimestre, 29 entreprises en Belgique ont annoncé leur intention de procéder à des licenciements collectifs, menaçant 3.604 emplois sur cette période, selon les derniers chiffres en la matière du Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale. "Les conséquences de la crise du coronavirus se sont fait pleinement sentir", analyse l'administration fédérale.
par
oriane.renette
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Le contraste entre le premier et le deuxième trimestre de cette année est significatif. Au cours des trois premiers mois de l'année, seules sept entreprises ont en effet annoncé leur intention de procéder à des licenciements collectifs, avec des conséquences possibles pour 879 emplois. En avril, mai et juin, de telles annonces ont été multipliées par quatre, et 3.604 emplois dans 29 entreprises sont menacés.

La balance commerciale est la plus mauvaise depuis le dernier trimestre 2016, selon les dernières statistiques relayées mardi par le journal De Tijd.

Le mois de juin reprend à lui seul la moitié des entreprises (18) qui ont annoncé un licenciement collectif et près de la moitié des pertes d'emplois annoncées (2.099), souligne le SPF Emploi. Il faudra voir dans les prochains mois si cette tendance se poursuit.

Chez Brussels Airlines, mais pas que

La principale intention de licenciement collectif concernait Brussels Airlines, qui a annoncé vouloir se séparer de 950 membres du personnel. Mais il y a aussi eu des annonces conséquentes au sein de la société de catering Compass Group (550 emplois), du groupe de mode FNG (maison-mère de Brantano, 287), de la raffinerie de pétrole Gunvor Petroleum Antwerpen (230), de la division auto de D'Ieteren (211), etc.

A la suite de négociations avec les syndicats, seuls 76 emplois sur un total de 2.210 menacés ont pu être sauvés parmi les procédures Renault clôturées au cours du premier semestre.