Les Diables subissent la loi de la Roja

Le duo Alderweireld-Vertonghen, Witsel, Carrasco et surtout Origi: tels étaient les principaux choix à signaler du nouveau coach Roberto Martinez pour tenter de contrer le jeu rapide des Espagnols. Et la première occasion de la rencontre est à mettre à l'actif des Diables, dès la 5e: sur un centre du capitaine Eden Hazard, Carrasco reçoit le ballon dans l'axe mais, dos au but, il ne peut rien faire et passe à Witsel, qui tire à côté. La Roja réagit et augmente la pression. Mais, dans un début de partie où les deux équipes jouent haut, la plupart des mouvements sont neutralisés. Jusqu'à ce que Silva libère les hommes de Lopetegui sur un centre en retrait à la 33e: 0-1. Un peu groggy, le onze belge recule et, à la 39e, Vitolo crucifie Courtois d'une superbe reprise. Mais son goal est annulé pour une faute dans le rectangle de Busquets consécutivé au coup de coin. La pause arrive malgré tout à point nommé pour les Diables qui accusent le coup. Score au repos: 0-1.

Au retour sur le terrain, Dembelé remplace Nainggolan. Mais les affaires belges ne s'arrangent guère. Dès la 48e, Courtois doit user de tous ses réflexes pour repousser une tête de Piqué sur un coup franc de Koke. Les sifflets envahissent le stade Roi Baudouin, et ce n'est pas terminé. A la 57e, Costa part seul en contre-attaque, mais Courtois intervient impeccablement. Le break est toutefois réussi à la 61e par Silva, à nouveau lui, sur pénalty suite à une faute indiscutable de Jordan Lukaku sur Vitolo: 0-2. A la 66e, Origi quitte la pelouse au bénéfice de Romelu Lukaku. Mais les Diables subissent toujours le jeu, malgré un tir cadré de De Bruyne détourné par De Gea à la 82. Au coup de sifflet final, le marquoir indique 0-2, un score loin d'être volé pour la Roja.

Il faudra faire mieux mardi contre la modeste équipe de Chypre qui constituera le premier adversaire des hommes de Martinez dans la campagne de qualifications du Mondial 2018 en Russie.

Photo: Belga / N. Lambert