Les déchets sauvages liés à la crise sanitaire sont en augmentation en Belgique
Une commune wallonne sur deux a constaté une augmentation de la présence de déchets sauvages liés à la crise sanitaire entre les mois de mars et de mai, révèle une enquête menée par l'ASBL Be WaPP, pour une Wallonie Plus Propre. Composés de gants, masques et mouchoirs usagés, ces déchets sont principalement jetés à la sortie des magasins, près des poubelles publiques et aux arrêts de transports en commun.
Deux communes sur trois constatent que les poubelles publiques sont de plus en plus utilisées pour se débarrasser de déchets ménagers qui ne devraient pas s'y trouver. L'enquête indique par ailleurs que les déchets de construction sont plus fréquemment retrouvés dans les dépôts clandestins.
Une campagne dans toute la Belgique
Ces tendances négatives ayant également été constatées à Bruxelles et en Région flamande, une campagne de sensibilisation similaire a été développée au nord du pays. "Cette campagne de sensibilisation est la deuxième depuis le début de la crise sanitaire", commente Valérie Cartiaux, porte-parole de Be WaPP. "Elle se compose d'une affiche qui sera apposée dès les prochains jours par les magasins et commerces de tout le pays, d'un spot radio (en partenariat avec Bruxelles-Propreté, NDLR) qui témoigne de la réalité de terrain d'un ouvrier chargé du nettoiement des rues ainsi que d'une vidéo qui propose une solution simple et efficace pour ramener son matériel de protection usagé à la maison".
S'inscrivant dans la lignée des modalités définies par les gouvernements régionaux, la nouvelle campagne entend sensibiliser la population à la protection du personnel communal et des citoyens. Elle rappelle également que ces déchets sanitaires doivent se mettre dans la poubelle à ordures ménagères classique fermée et non dans un sac PMC ou avec les papiers-cartons.