Led Zeppelin accusé de plagiat : un jury tranchera en mai

par
Nicolas
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Le mythique titre "Stairway to Heaven" de Led Zeppelin aurait-il été plagié ? C'est la question posée à un jury californien après les accusations d'un groupe de musique psychédélique californien.

Ce groupe, "Spirit", n'a pas connu la renommée gigantesque des Britanniques de Led Zeppelin, mais affirme que sa chanson "Taurus" sortie en 1967 a inspiré les premières notes de "Stairway to Heaven" enregistrée à Londres en décembre 1970-Janvier 1971 et devenue l'une des mélodies les plus reconnaissables de l'histoire du rock.

Après deux ans de procédure judiciaire, un juge a quasiment reconnu qu'il existait suffisamment d'éléments pour dire que la chanson avait été volée, mais a estimé que l'affaire devant être tranchée lors d'un procès devant un jury de Los Angeles, prévu le 10 mai.

Le représentant de Spirit "n'est pas pas parvenu à présenter la preuve d'une similarité frappante, mais a réussi à soulever une question digne d'être traduite en justice", a détaillé le juge Gary Klausner dans une décision rendue publique lundi.

Led Zeppelin avait fait la première partie de Spirit lors des débuts des rockeurs Robert Plant, Jimmy Page, John Paul Jones et John Bonham aux États-Unis pour un concert à Denver le 26 décembre 1968.

Les membres encore vivants de Led Zeppelin ont assuré à la cour n'avoir eu aucune interaction concrète avec Spirit, ni écouté la musique de ce groupe.

Led Zeppelin explique également que l'ouverture de "Stairway to Heaven" était une progression d'accords connue en musique depuis des siècles et que le reste de la chanson de huit minutes n'était pas en cause dans l'affaire.

Le juge a estimé toutefois qu'il existait bien des similitudes entre les deux chansons, notamment dans la ligne de basse.

Le guitariste de Spirit Randy Wolfe est décédé en 1997 et n'avait jamais engagé de poursuites. C'est Michael Skidmore, présenté comme son représentant qui a porté plainte.

Des procès sur les droits d'auteur ont récemment conduit a des indemnisations énormes comme lorsque Robin Thicke et Pharrell Williams ont dû reversé 7 millions de dollars à la famille de Marvin Gaye pour la chanson "Blurred Lines".

Crédit : Ph. Belga Archives