Le sp.a veut se remettre du traumatisme de 2012

Les socialistes flamands tenteront de conserver les villes qu'ils détiennent encore, après le traumatisme de 2012 lorsque le président de la N-VA, Bart De Wever, leur a ravi Anvers. Louvain, Ostende et Gand constitueront trois enjeux majeurs.
par
Pierre
Temps de lecture 2 min.

Peu présents dans les campagnes, les socialistes ont en revanche dominé pendant longtemps les grandes villes flamandes. Dans un contexte général de crise des partis sociaux-démocrates, ils sont aujourd'hui menacés dans plusieurs de leurs bastions. Un échec pourrait leur coûter cher. Le président, John Crombez, a d'ailleurs averti qu'il se retirerait en cas de mauvais résultat.

À Gand, le populaire Daniël Termont tire sa révérence après 12 ans de maïorat. Sa succession n'a pas été sans heurt. Le sp.a a d'abord choisi Tom Balthazar, ex-échevin, mais l'homme a dû s'effacer après avoir été éclaboussé par l'affaire Publipart, rappelant le Publifin wallon.

À Louvain, une figure historique du socialisme belge, Louis Tobback, prend sa retraite définitive à 80 ans, après 24 ans de maïorat. Âgé de 39 ans, l'échevin Mohamed Ridouani, peu connu sur la scène nationale, brigue sa succession.

Enfin, à Ostende, Johan Vande Lanotte a repris l'écharpe maïorale en 2015, lorsqu'il a définitivement quitté la scène nationale, mais il est dans les faits le monarque de la reine des plages depuis longtemps. Le ministre libéral flamand Bart Tommelein constitue un concurrent sérieux et les rumeurs d'une alliance entre l'Open Vld et la N-VA laissent à penser que le match sera serré.