Le procès de Barbara Gandolfi s'ouvrira en mai 2018
de l'ancienne playmate Barbara Gandolfi et de son ex-compagnon Frédéric Vanderwilt en mai 2018, a-t-elle décidé lundi.
En mai 2015, la femme d'affaires a été condamnée par le tribunal correctionnel de Bruxelles à 9 mois de prison avec sursis pour faillite frauduleuse, abus de biens sociaux ainsi que faux et usage de faux. Frédéric Vanderwilt avait lui écopé d'un an de prison et tous les deux ont fait appel.
L'affaire concerne une entreprise commercialisant des boissons énergétiques vers Dubaï. L'ancien couple avait repris la société à un Américain, mais celle-ci a très rapidement fait faillite. Barbara Gandolfi et Frédéric Vanderwilt n'auraient cependant pas signalé la faillite et n'auraient pas déposé le bilan de l'entreprise. Ils auraient aussi réalisé de fausses factures et transféré les actifs de la société vers une autre structure.
La défense avait contesté toutes les charges. Selon l'avocat des deux prévenus, la situation avait été présentée à ses clients de manière bien plus idyllique que dans la réalité lors de la reprise de la société.
Une enquête judiciaire à Bruges
Ces activités auraient par ailleurs également fait l'objet d'une enquête judiciaire à Bruges. La justice brugeoise avait mené une série de perquisitions chez les prévenus dans le cadre d'une enquête relative à leur situation financière. Des ordinateurs et des livres de caisses avaient notamment été saisis tandis que plusieurs comptes du couple avaient été bloqués. L'entreprise avait dès lors dû cesser ses activités pendant des mois. Selon la défense, le juge d'instruction brugeois n'avait pas le droit de bloquer les comptes de l'entreprise et de saisir la comptabilité de celle-ci. Le tribunal correctionnel de Bruxelles avait néanmoins condamné les deux prévenus.
Barbara Gandolfi et Frédéric Vanderwilt ont tous les deux fait appel de cette condamnation. Le procès devant la cour d'appel de Bruxelles se tiendra en mai 2018.
Début février, ils ont par ailleurs été condamnés à 9 et 18 mois de prison pour avoir escroqué l'acteur français Jean-Paul Belmondo.