Le MR ne veut pas de changement de majorité à Liège et Bruxelles

Plusieurs élus MR ont rejeté au cours des dernières heures la possibilité de rompre leur majorité avec le PS à la Ville de Bruxelles et en province de Liège.
par
Camille
Temps de lecture 2 min.

Le président de DéFI, Olivier Maingain, avait appelé les libéraux à faire preuve de cohérence en «changeant sans délai» les coalitions qu'ils forment avec les socialistes «là où les scandales sont nés».

Interrogé sur Bel-RTL, le premier échevin libéral à Bruxelles Alain Courtois a qualifié la position de M. Maingain «d'invraisemblable». Il assure qu'il n'est pas question de changer l'accord de majorité à la Ville. «Je reste fidèle aux signatures apposées. (...) Soyons raisonnables, il y a un accord, respectons-le», plaide-t-il. «La Ville de Bruxelles n'a rien à voir avec le Samusocial qui était une asbl indépendante», ajoute-t-il.

Rejet à l'unanimité

En ce qui concerne l'alliance du MR et du PS en province de Liège, un changement de majorité ne serait ni possible, ni à l'ordre du jour, selon le président de la fédération provinciale du MR, Daniel Bacquelaine. «Il n'y a pas de possibilité. M. Maingain méconnaît les réalités wallonnes. Depuis le 30 juin, le Code de la Démocratie locale ne permet pas les changements d'alliance. Je pense aussi que M. Maingain essaie de détourner l'attention vis-à-vis de son 'scotchage' au PS en Région bruxelloise, où il est en alliance avec lui».

Dans les colonnes de la Libre Belgique, Christine Defraigne rejette également l'exigence de DéFI. «Si le MR doit rompre la majorité provinciale à Liège, alors Défi doit s'appliquer le même raisonnement vis-à-vis de son alliance avec le PS au gouvernement bruxellois. Ça n'a pas de sens et ce n'est pas le fond du problème.»

Olivier Maingain a avancé lundi pas moins de 80 propositions que son parti souhaite voir intégrées dans un éventuel futur programme de gouvernement en Fédération Wallonie-Bruxelles, auquel il est invité à participer avec le MR et le cdH.