Le mari d'Elisa, tuée par des chiens en France, lui rend hommage

Cela fait un mois qu'Elisa Pilarski a été retrouvée morte en France, le corps couvert de morsures de chien. Son mari, qui a découvert le corps de sa compagne en pleine forêt, a souhaité lui rendre un hommage poignant sur les réseaux sociaux. 
par
sebastien.paulus
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Le 16 novembre, Elisa Pilarski perdait la vie, attaquée par une meute de chiens alors qu'elle promenait le sien dans la forêt de Retz, dans l'Aisne. "Un mois que je pleure et que je fais des allers-retours plusieurs fois par jour au cimetière, que j'allume des bougies devant les photos de toi, de nous", a-t-il posté son mari dans une publication Facebook poignante.

Christophe ne s'adresse d'ailleurs pas seulement à elle, puisque la jeune femme de 29 ans portait également le petit Enzo, qui serait né trois mois plus tard: "Voilà un mois qu'Enzo et toi n'êtes plus là mon cœur... Un mois que je regrette d'être parti travailler. J'aurais voulu être là pour te protéger, comme je te l'avais promis. Et même si je n'avais pu rien faire je serais au moins parti avec vous, nous serions réunis..."

L'enterrement d'Elisa a eu lieu le 30 novembre et le 8 décembre, une marche blanche était organisée à Rebenacq, son village natal. "Je veux te faire revenir et communiquer avec toi, je te parle tous les jours, mais je n'ai aucune réponse. J'ai besoin de toi mon cœur, je suis perdu sans toi. Je te revois sourire, tu étais ma raison de vivre", conclut le jeune homme.

L'enquête avance 

L'enquête, actuellement menée par les autorités locales, n'a pas encore apporté de réponses quant au cours des événements. Ce jour-là, Elisa appelait son mari, alors au travail, pour lui indiquer qu'elle n'était pas rassurée, sentant une meute rôder autour d'elle et de son chien. Le rapport d'autopsie annonçait qu'elle avait succombé à "une hémorragie provoquée par des morsures de plusieurs chiens".

On ne sait pas encore dire quels chiens sont à l'origine de cet incident, mais une chasse à courre se déroulait dans cette zone au moment des faits. Des tests ADN et salivaires ont été pratiqués sur les 67 chiens qui participaient à la chasse. Les résultats sont attendus pour février 2020.