Le groupe Extinction Rebellion mène une quatrième journée d'action à Londres

Le groupe Extinction Rebellion mène aujourd'hui à Londres une quatrième journée de blocages pour réclamer un «état d'urgence écologique». Ce mouvement de protestation est à l'origine de perturbations dans les transports et a conduit à 340 arrestations depuis lundi.
par
Camille
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Né au Royaume-Uni, ce réseau de militants qui prône la désobéissance civile a bloqué cinq lieux emblématiques de la capitale (Marble Arch, Oxford Circus, Waterloo Bridge, Parliament Square et Piccadilly Circus), avec des milliers de manifestants. Des militants se sont enchaînés devant la maison du chef de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn, ou ont dégradé l'entrée du siège du géant pétrolier Royal Dutch Shell.

Jeudi, l'autorité des transports de Londres (TfL) a mis en garde les usagers contre le risque de nouvelles perturbations dans le centre de la capitale et averti que des lignes de bus étaient affectées par des changements d'itinéraire en raison des blocages. Les actions menées par Extinction Rebellion ont conduit à 340 arrestations depuis le début de la semaine, indique la police.

Extinction Rebellion, dont le réseau est devenu international, a trois revendications au Royaume-Uni: la proclamation d'un «état d'urgence climatique et écologique», l'élaboration d'un plan d'actions pour «réduire à zéro» les émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2025 et la création d'une «assemblée citoyenne» sur les questions de justice climatique.

«On a reçu le message», a déclaré mercredi le ministre de l'Environnement, Michael Gove, sur la BBC, en appelant le mouvement à la modération. «Il est légitime que les gens fassent connaître leur opinion», mais «je m'inquiète parfois de certaines des scènes que nous avons vues» lors des manifestations, a-t-il indiqué.