Le Français Victor Julien-Laferrière remporte le Concours musical reine Elisabeth

Victor Julien-Laferrière, l'un des quatre finalistes français de la première édition du concours musical reine Elisabeth consacré au violoncelle, a remporté samedi soir le premier prix de cette compétition, le Grand Prix international reine Elisabeth.
par
Marie
Temps de lecture 2 min.

Le vainqueur et les 5 autres lauréats classés (parmi 12 finalistes), ont été annoncés vers minuit dans la nuit de samedi à dimanche, par le président du jury Arie Van Lysebeth.

Sous le regard de la reine Mathilde et de la princesse Elisabeth, présentes dans la salle Henry Le Boeuf du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, c'est le nom du Français de 26 ans, issu du Conservatoire de Paris, qui a été prononcé en premier.

Une première édition pour violoncellistes

Arie Van Lysebeth avait d'abord pris le temps de remercier la Reine pour son soutien à l'évènement, qui était jusqu'à cette année consacré alternativement au piano, au chant et au violon, chaque cycle de quatre ans comprenant également une année de répit. Année de répit qui a désormais disparu, avec l'instauration d'une première édition pour violoncellistes. «Il y a 80 ans (le premier «concours Ysaÿe» a eu lieu en 1937, NDLR), on ne pouvait pas penser qu'on serait là dans cette salle aujourd'hui, à clore le cycle de ces quatre ans de concours», s'est réjoui le président du jury avant de passer à la proclamation des lauréats.

Victor Julien-Laferrière faisait partie des derniers candidats à se produire devant le jury et le public bruxellois, durant la dernière soirée de finale, samedi soir. Après l'imposé, le morceau «Sublimation» du compositeur japonais Toshio Hosokawa, le Français avait interprété le Concerto n. 1 en mi bémol majeur op. 107 de Dmitry Shostakovich, comme d'ailleurs l'autre candidat de la soirée, le Biélorusse Ivan Karizna.

Le deuxième prix pour le Japonais Yuya Okamoto

Le deuxième prix, le Prix Eugène Ysaÿe, a été décerné au Japonais Yuya Okamoto. Le 3e, le Prix Comte de Launoit, est revenu au Colombien Santiago Cañón-Valencia, le 4e Prix (offert par le gouvernement de la Communauté germanophone) étant pour le Français Aurélien Pascal. Ivan Karizna (5e, Prix de la Région de Bruxelles-capitale) et l'Américain Brannon Cho (6e, Prix de la Ville de Bruxelles), complètent la liste des lauréats classés, qui ne comprend donc aucune femme. Selon le règlement du concours, aucun classement n'est fait entre les finalistes au-delà du 6e prix.