Le Codeco reporte ses décisions à la semaine prochaine

Le comité de concertation s'est réuni une nouvelle fois vendredi à 14h00 avec le Premier ministre, les principaux membres du gouvernement fédéral et les ministres-présidents des entités fédérées. Les dirigeants ont finalement décidé de reporter leurs décisions à la semaine prochaine.
par
sebastien.paulus
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Ce vendredi, les citoyens s'attendaient à ce que le comité de concertation dure, tant les enjeux semblaient être importants. L'évaluation des mesures sanitaires et la stratégie de déconfinement devaient être abordées, mais la réunion a finalement été assez rapide et pour cause: les dirigeants ont décidé de reporter leurs décisions à la semaine prochaine.

Toutefois, bonne nouvelle pour les métiers de contact qui pourront d'ores et déjà rouvrir le 1er mars prochain. Les esthéticiens, les instituts de beauté, les bancs solaires non automatisés, les pédicures non-médicales, les manucures, les salons de tatouage, le piercing et les salons de massage font partie des professions concernées, en plus de l'acupuncture, la réflexologie et le shiatsu.

La présentation des experts à propos de la situation sanitaire a douché les espoirs de nouveaux assouplissements dès la semaine prochaine, notamment à cause de la grosse augmentation des hospitalisations. Il a toutefois été convenu d'intégrer un volet «santé mentale» dans le rapport quotidien de la situation sanitaire, a-t-on appris.

Lors de sa conférence de presse, Alexander De Croo a notamment reconnu qu'il s'agissait d'une "douche froide" et qu'il comprenait la souffrance de ses concitoyens. Il a indiqué qu'il n'était pas possible d'envisager une relance du sport, de la culture ou de l'horeca dans ces conditions, mais que le bout du tunnel n'était plus si loin. "En pleine tempête, il ne faut pas décoller", a philosophé le Premier ministre. "Ce serait irresponsable de notre part."

"Tout le monde doit prendre ses responsabilités afin de mettre fin à cette pandémie", a-t-il martelé, rappelant que les mesures de distanciation sociale étaient, pour ce faire, essentielles et laissant envisager un "printemps des libertés". "Si l'on prend nos responsabilités, nous retrouverons bientôt nos libertés, ce moment viendra."