Le CD&V en leader du marché local

Rester le plus grand, telle est l'ambition du CD&V en vue du scrutin local et provincial du mois d'octobre. Les chrétiens-démocrates fournissent aujourd'hui 137 des 308 bourgmestres de Flandre et siègent dans deux tiers des collèges communaux.
par
Pierre
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Le combat ne sera pourtant pas facile. Les nationalistes flamands ont supplanté le tout puissant ex-CVP sur la scène électorale. Seul l'échelon local leur résiste encore mais ils ne cachent pas leur ambition de prendre là aussi la place de leader.

La N-VA veut faire des thèmes nationaux -en particulier l'identité et l'immigration- ceux de la campagne locale et provinciale. Ses deux figures de proue sur cette question, le ministre Jan Jambon et le secrétaire d'État Theo Francken, n'ont pas été avares de sorties médiatiques sur ces questions.

Le CD&V se concentre en revanche sur la proximité et met en avant des thèmes plus en phase avec la réalité locale, en particulier la qualité de vie dans laquelle il inclut la mobilité, la cohésion sociale, la propreté publique ou les logements inoccupés.

Les chrétiens-démocrates n'ont pas ménagé leur peine pour convaincre les citoyens puisqu'ils se sont fixé l'objectif de rendre visite à pas moins d'un million de foyers. Le CD&V est surtout présent dans les campagnes et les petites villes, même s'il a lancé l'une de ses figures de proue, Kris Peeters, dans la bataille à Anvers.