L'armée en renfort des conteneurs échoués dans la mer du Nord aux Pays-Bas

Des objets, du plastique et du polystyrène issus des quelque 270 conteneurs perdus par un navire dans la mer du Nord continuaient de s'échouer sur les plages néerlandaises. Des actions de nettoyage s'organisaient vendredi avec l'aide de l'armée.
par
Laura
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Une centaine de militaires ont débarqué à l'aube sur l'île de Schiermonnikoog, une des plus touchées de l'archipel des Wadden, dans le nord des Pays-Bas, pour aider la population locale et les nombreuses autres personnes présentes à nettoyer les côtes.

Au moins 270 conteneurs du MSC Zoe, touché par une tempête, sont tombés à l'eau dans la nuit de mardi à mercredi à proximité de l'île allemande de Borkum. Une trentaine d'entre eux se sont pour l'instant retrouvés en Allemagne et aux Pays-Bas. Sur les côtes néerlandaises, les autorités en ont comptabilisé 22, remplis notamment de pièces détachées de voitures, d'écrans de télévision, d'ampoules, de meubles et de jouets.

ANP / AFP / R. de Waal

Un "désastre"

Les petits bouts de polystyrène éparpillés dans les dunes par le vent sont un "désastre", estime un habitant de l'île de Terschelling, Siep Wobbes, cité par le quotidien NRC. "Chaque jour de l'année, nous faisons des efforts pour garder les plages propres. C'est déprimant de voir que tout est ruiné d'un coup", abonde en son sens Bert Wassink, le maire de l'île.

Trois conteneurs tombés du MSC Zoe, qui n'ont pas encore été localisés, contiennent des substances toxiques, ont précisé les gardes-côtes néerlandais, selon lesquels il est fort probable qu'ils aient coulé. Un sac contenant du peroxyde organique, une substance extrêmement inflammable qui peut être source d'irritations et de brûlures, a été retrouvé jeudi sur une plage de l'île de Schiermonnikoog. Dans un courrier à la Mediterranean Shipping Company (MSC), les maires de plusieurs îles des Wadden ont attribué à cette compagnie maritime enregistrée à Genève la responsabilité de la "pollution des plages". Ils exigent le remboursement des frais occasionnés, a déclaré Tineke Schokker, la maire de Vlieland, à la télévision.

ANP / AFP / R. de Waal