Lancement du réseau Vrac en Belgique pour lutter contre les emballages superflus

Le lancement du réseau Vrac en Belgique a été célébré jeudi soir à la maison de quartier Malibran à Ixelles. Il s'agit d'une association interprofessionnelle dédiée au développement de la vente sans emballages superflus. Elle tend notamment à professionnaliser et à soutenir les petits magasins qui vendent en vrac.
par
oriane.renette
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Le vrac est perçu comme un mode de consommation d'avenir. L'idée étant qu'en choisissant des contenants réutilisables, le gaspillage est drastiquement réduit.

Le réseau Vrac vise à structurer et à accélérer le développement de ce nouveau marché pour favoriser l'accès à une consommation durable et responsable. Il compte déjà plus de 1.350 professionnels de la filière, du producteur au distributeur. L'association a été créée en France il y a 3 ans, à savoir en mars 2016. Elle est également présente au Luxembourg, au Portugal, en Chine et aujourd'hui en Belgique.

260 acteurs du vrac en Belgique

Via ce réseau, ce sont des formations, du plaidoyer, un support juridique, réglementaire et relatif aux règles d'hygiène, une veille du secteur ou encore des groupes de travail qui permettront de développer et de professionnaliser les petits magasins qui vendent en vrac en Belgique.

Il cherchera également à accroître la représentativité des professionnels de la filière. «En Belgique, il y a environ 260 acteurs du vrac, en ce inclus des magasins bio qui ont un rayon de vrac, des fournisseurs ou encore des magasins de cosmétique», constate Sylvie Droulans, country manager du Réseau Vrac Belgique. «Il y a une diversité dans les profils. C'est un des secteurs parmi les plus dynamiques aujourd'hui».

Une charte doit être signée pour devenir adhérent. Les magasins doivent proposer des produits de qualité, zéro déchet et qui respectent une certaine éthique, ce qui exclut les enseignes de la grande distribution.

Lors de la soirée, l'initiative a été présentée par Célia Rennesson, la directrice et co-fondatrice du réseau. Les difficultés auxquelles sont confrontées le secteur ont également été expliquées. Des adhérents ont de plus témoigné de leurs expériences.