L'Allemagne maîtrise
L'Allemagne, championne du monde, a entamé son Euro par une victoire 2-0 au stade Pierre Mauroy à Lille. D'aucuns disaient qu'elle avait perdu de sa superbe depuis la finale du Mondial. Mais face à l'Ukraine, la Mannschaft a montré qu'elle était toujours bien là.
Pour cette entrée en lice, le sélectionneur allemand Joachim Löw avait décidé de placer Mario Götze en pointe, tout en optant pour une défense à quatre.
La première occasion était à mettre à l'actif de l'Ukraine. Dès la 4e minute, Konoplyanka plaçait une lourde frappe mais trouvait le gardien Neuer sur le chemin. Il fallait attendre la 12e minute avant de voir l'Allemagne aux avant-postes. Un centre de Draxler dévié par la tête de Müller atterrissait chez Hector idéalement placé, mais le back gauche ratait complètement sa reprise.
Le but arrivait six minutes plus tard. Un magnifique centre d'Ozil était repris de la tête par le défenseur Mustafi qui envoyait la balle en pleine lucarne. Une action d'une grande limpidité. La possession de balle était largement allemande, mais les Ukrainiens ne s'en montraient pas moins dangereux.
A la 26e, il fallait d'ailleurs une belle claquette de Neuer pour dévier une tête de Khacheridi. Les Ukrainiens étaient à quelques centimètres de l'égalisation à la 38e. Un tir de Konoplyanka, complètement esseulé, était sauvé sur la ligne par un acrobatique Jérôme Boateng. Deux minutes plus tard, l'Ukraine trouvait enfin le chemin des filets, mais le but était annulé par l'arbitre pour un hors-jeu de Fedetskiy.
Au retour des vestiaires, l'Allemagne reprenait les choses en main et était à deux doigts de doubler la marque, mais le tir de Kroos (52e) touchait le cadre.
Le rythme de la rencontre baissait ensuite d'un cran, même si Götze (74e) et Müller (76e) tentaient leur chance de loin. Le 1-0 semblait contenter l'Allemagne qui maîtrisait tranquillement le ballon en fin de rencontre, tandis que l'Ukraine marquait le coup physiquement. Et c'est Schweinsteiger qui venait de monter au jeu qui alourdissait le score dans les arrêts de jeu (90e+2).
Photo AFP / Martin Bureau
