L'air chinois de meilleure qualité depuis l'apparition du coronavirus

Le blocage de plusieurs villes chinoises et les mesures contre la propagation du coronavirus ont un impact positif sur la qualité de l'air du pays, selon les données de l'instrument de mesure Tropomi à bord du satellite Sentinel-5 Precursor de l'Agence spatiale européenne. La pollution au dioxyde d'azote au-dessus des grandes villes a diminué de 30% à 50% par rapport à la même période l'an dernier. L'impact est visible dans tout le pays.
par
oriane.renette
Temps de lecture 2 min.

La Chine a brûlé moins d'énergies fossiles en raison de l'épidémie de coronavirus. Tous les ans, les émissions de dioxyde d'azote (NO2) diminuent pendant les vacances qui suivent le Nouvel An chinois. La baisse a commencé plus tôt cette année. Elle s'est accélérée et a duré plus longtemps, rapporte l'Institut royal d'Aéronomie spatiale de Belgique mardi.

Les concentrations de NO2 au-dessus des villes de Wuhan et Nanjing étaient comparables à celles de 2018 quand les premiers cas de virus ont été signalés, fin 2019. La pollution au-dessus de Wuhan, épicentre de la propagation, chute déjà à partir de fin décembre. Elle redémarrait début février l'an dernier, mais reste basse plus d'un mois après les vacances chinoises cette année.

Depuis la mi-janvier, plusieurs villes chinoises sont en quarantaine en raison du virus covid-19. Le niveau de production est bas depuis des semaines dans plusieurs villes industrielles.