Lachaert se réjouit d'enfin avoir une percée avec sept partis pour former une majorité

«Nous avons enfin une percée», s'est réjouit le président de l'Open Vld Egbert Lachaert vendredi après avoir été nommé préformateur par le Roi. Il sera associé dans cette mission au président du sp.a Conner Rousseau. Sept partis poursuivent les négociations et le cdH reste à quai, a-t-il confirmé.
par
sebastien.paulus
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«Nous ne sommes pas encore au moment où le gouvernement est installé. Mais sept partis veulent ensemble travailler à un gouvernement de plein exercice et qui a le soutien d'une majorité à la Chambre, comme me l'a demandé le Palais.» Ces sept partis sont les partis libéraux, socialistes, écologistes et le CD&V.

 "Ces partis ont pu dépasser leurs propres intérêts. Cela n'est pas simple. Chacun a son idéologie et il faudra construire des ponts, mais ces partis sont prêts à sortir des tranchées pour faire de la politique de manière différente et constructive, dans le respect des sensibilités de chacun.» Egbert Lachaert a détaillé différentes thématiques sur lesquelles les sept partis envisagent des réformes à mener à l'horizon 2030.

«On peut réfléchir sur la manière dont la démocratie est organisée et sur la structure du pays. On doit avoir une structure étatique plus efficace.» Les sept partis souhaitent aussi travailler sur «une sécurité sociale et un système de soin de santé forts. Des investissements supplémentaires seront demandés.»

Vers une "Vivaldi"? 

Les partis de la «Vivaldi» (ou "Avanti") veulent aussi mettre en place «une économie et un marché du travail performant» avec une ambition de passer à un taux d'emploi de 70% à 80% d'ici 2030. Egbert Lachaert a aussi parlé d'une «politique climatique ambitieuse», une «fiscalité plus transparente, efficace et honnête» et d'investissements supplémentaires dans la justice et la police», le tout en respectant une «trajectoire budgétaire crédible».

«La réalisation de ces réformes prendra du temps. L'équipe qui va entamer le travail devra le continuer jusqu'à la fin de la législature (2024), mais ces réformes peuvent aller au-delà, en dialogue avec la société civile et les partenaires sociaux», selon Egbert Lachaert.

«Si nous travaillons ensemble pour pouvons surmonter cette crise. Après l'immobilisme, nous voulons aller de l'avant», a-t-il conclu.

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