La publicité maladroite de Bicky Burger pour la journée mondiale d'Alzheimer

À l'occasion de la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer qui a eu lieu ce mercredi, la marque belge Bicky Burger a publié sur sa page Facebook un post à vocation humoristique qui n'a pas fait rire tout le monde.

La marque Bicky Burger n'est pas seulement disponible dans les friteries belges. Elle possède également une page Facebook, suivie par près de 100.000 personnes. La marque de fabrique de leur community manager semble être de réagir à l'actualité avec des hamburgers et un humour un peu particulier.

Pendant la l'Euro 2016, il avait posté la fameuse séquence où Joachim Löw sentait son doigt après l'avoir mis dans son pantalon en écrivant : « Joachim Löw aurait-il découvert l'odeur de la nouvelle sauce Bicky Beef ? ». Après les JO de Rio, il avait publié une photo d'Usain Bolt en train de manger un burger en commentant « Grillé ! Voilà donc le secret derrière les 3 médailles d'or d' Usain Bolt à Rio#BickyDoubleChickenStéroïdes ».

"Quand même un avantage à Alzheimer"

Hier après-midi, à l'occasion de la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer, la marque est allée un peu plus loin en décidant de faire de l'humour avec la maladie qui touche entre 100.000 et 200.000 personnes en Belgique. Ils ont publié la photo de deux personnes âgées, tout sourire, en train de manger un gros hamburger. Mais c'est surtout le texte ajouté par le community manager qui n'a pas amusé tout le monde. « Manger un Bicky toutes les demi-heures sans remords… », a-t-il écrit en utilisant les hashtag #QuandMêmeUnAvantage #JournéeMondialedeAlzheimer

Dans les commentaires, les internautes se sont montrés plutôt partagés. Certains ont visiblement rigolé, d'autres ont été choqués. « Un peu limite votre vanne », a écrit un utilisateur. « Ceux qui trouvent ça marrant ne savent pas de quoi ils parlent! Cette publicité est scandaleuse, il n'y a pas d'autre mots! » ou "Vous n'avez pas l'air de savoir de quoi vous parlez chez Bicky... Vos propos sont vraiment plus que limites... On en reparle dans quelques décennies? J'espère que vous vous en souviendrez !", se sont indignés d'autres.