La N-VA veut créer une société de transport en commun anversoise

La N-VA veut mettre sur pied une société particulière à Anvers qui se chargerait de la mobilité et du transport en commun dans la région, rapporte "Gazet van Antwerpen".
par
Laura
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Cette société serait compétente pour la ville d'Anvers et 33 communes avoisinantes. "De cette manière, les administrations locales seront plus actives parce qu'elle porteront elles-mêmes la responsabilité", a expliqué l'échevin anversois de la Mobilité, Koen Kennis.

"Pas suffisamment pris en compte par la société"

De Lijn, la société flamande de transport en commun, apporte parfois certaines modifications à la circulation des bus et des trams, ce qui déclenche des courriels courroucés de la part d'usagers auprès de la commune. "Nous recevons de nombreux mails de voyageurs exprimant leurs problèmes mais, lorsque nous les transmettons, ils ne sont pas suffisamment pris en compte par la société. De Lijn n'est pas assez ancré dans la réalité. Certains dossiers connaissent aussi du retard parce qu'à un certain moment, par exemple, il n'y a pas assez d'argent pour des investissements", a souligné M. Kennis.

La N-VA ne s'arrête pas seulement aux trams et bus. Elle vise aussi les trains, les parkings, les navettes nautiques, les vélos partagés, etc. Cette société pourrait être opérationnelle en 2025.

Propos tempérés

Interrogé au parlement flamand, le ministre de la Mobilité, Ben Weyts (N-VA), a tempéré les ardeurs de ses coreligionnaires anversois. Il a préconisé une amélioration des "régions de transport" afin de mieux intégrer les administrations locales, non seulement quand il s'agit de l'offre de transport mais aussi des budgets.

Les libéraux anversois ont réagi positivement au projet de la N-VA. A l'inverse de l'opposition. "C'est plus un aveu d'échec ou un cri de désespoir qu'une proposition", ont raillé les socialistes. Les Verts se sont demandés s'il n'y avait pas là une intention inavouée de supprimer le tram à Anvers.