La juge annule une amende de 11.000 suite à une lockdown party
En septembre dernier, un jeune Britannique de 19 ans, Isaac Parsons, était accusé par la police d'avoir organisé une fête réunissant plus de 80 invités, alors que les rassemblements de plus de 30 personnes étaient interdits à l'époque. La police locale avait alors infligé une amende de 11.000 au jeune homme, relatant les faits sur Facebook.
Toutefois, la famille a fait appel de cette sanction, relevant diverses allégations erronées de la part de la police et contestant les faits qui lui étaient reprochée. "J'ai déposé une plainte officielle auprès de la police pour avoir publié des informations totalement fausses, non seulement sur ce point, mais aussi sur un certain nombre de questions qui pourraient compromettre une future affaire judiciaire", avait déclaré le père à l'époque.
La juge donne raison aux Parsons
Quelques mois plus tard, la juge a décidé de donner raison à aux Parsons, exprimant tout son malaise quant à cette situation. En effet, Joanna Dickens a expliqué que plusieurs erreurs avaient été commises dans le chef de la police, à commencer par le montant infligé pour cette infraction des règles Covid en place à l'époque. "Le coronavirus est grave et je n'ai jamais rejeté de telles sanctions auparavant. Mais une telle amende représente une somme énorme pour le commun des mortels et il est donc normal qu'ils puissent faire appel", explique la magistrate.
Ainsi donc, la juge explique que les erreurs de la police dans le rapport et au moment de leur intervention ne lui donnent pas d'autre choix que d'annuler la sanction. Si une amende de 100 par personne avait été infligée, comme cela devait être le cas, Joanna Dickens affirme qu'elle n'aurait eu aucun souci à la confirmer.
"Je suis très préoccupée"
"Je veux être claire à ce propos. La police a demandé à ce tribunal de poursuivre une action en justice alors qu'elle n'aurait jamais eu lieu s'ils ne s'étaient pas trompés dans un premier temps. Si une telle amende doit être infligée, cela doit reposer sur des sections correctes et pertinentes de la loi, afin que les civils puissent connaître leurs droits d'appel. Je suis très préoccupée parce que cela a pu arriver à d'autres reprises, sans que les personnes ne sachent leurs droits", conclut la magistrate.
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