La Belgique va investir dans la production d'énergie en mer

La Commission européenne a donné son feu vert au financement belge de la production d'énergie en mer. Selon la Commission, le soutien aux projets éoliens Norther et Rentel et le système de certificats de la CREG pour l'énergie en mer sont compatibles avec les lignes directrices européennes concernant les aides d'Etat à la protection de l'environnement et à l'énergie.
par
Maite
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«La commission a conclu que le régime et les deux projets accroîtront la proportion d'électricité verte et réduiront la pollution, tout en limitant les distorsions de concurrence induites par le soutien étatique», commente la Commission dans un communiqué. «Ils aideront la Belgique à atteindre son objectif consistant à produire 13% de ses besoins en énergie à partir de sources renouvelables d'ici à 2020.»

Le régulateur de l'énergie, la CREG, octroiera aux opérateurs des certificats pour l'énergie produite en mer à partir de sources renouvelables. Ces opérateurs pourront ensuite vendre ces certificats au gestionnaire du réseau de transport Elia contre une prime qui s'ajoutera au prix qu'ils recevront pour l'électricité vendue sur le marché.

Ce régime sera financé par une surtaxe

Ce régime de soutien est financé par une surtaxe qui, en définitive, est payée par les consommateurs d'énergie. Afin d'éviter toute discrimination que le mécanisme de financement pourrait créer à l'encontre des producteurs étrangers d'énergies renouvelables, la Belgique s'est engagée à ouvrir partiellement le régime aux producteurs étrangers d'électricité issue de sources renouvelables à partir du 1er janvier 2017.

La Belgique apportera également son soutien à la construction de deux parcs éoliens, l'un d'une puissance de 296 MW (le projet Rentel) et l'autre d'une puissance de 350 MW (le projet Norther). Ces projets bénéficieront également de certificats pour l'énergie produite, qu'ils pourront vendre à Elia contre une prime qui s'ajoutera au prix qu'ils recevront pour l'électricité vendue sur le marché. Les deux projets seront financés en partie par la Banque européenne d'investissement au titre du Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI).