Kate Middleton seins nus dans Closer : de grosses amendes requises au procès

La publication en 2012 de photos volées montrant Kate Middleton seins nus avait ulcéré la famille royale britannique. Cinq ans après, le magazine people Closer était jugé ce mardi à Nanterre pour atteinte à l'intimité de la vie privée.
par
Marie
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Des « amendes très significatives » ont été requises mardi devant le tribunal correctionnel de Nanterre contre deux représentants du magazine people Closer et deux paparazzis présumés, jugés après la publication en 2012 des photos volées de Kate Middleton seins nus.

Les photos publiées par Closer, qui avaient fait le tour du monde, avaient ulcéré la famille royale britannique et jusqu'aux tabloïds du royaume.

Laissant le tribunal « apprécier le quantum », le procureur a requis ces amendes contre Laurence Pieau, directrice de la rédaction de l'hebdomadaire, Ernesto Mauri, à l'époque président du groupe de presse Mondadori, propriétaire du titre, et les deux photographes d'une agence people soupçonnés d'avoir pris ces photos « topless », Cyril Moreau et Dominique Jacovides, tous jugés pour atteinte à l'intimité de la vie privée et complicité.

Kate et son époux William, deuxième dans l'ordre de succession à la couronne britannique, « ne sont pas des victimes ordinaires, mais l'indécence de ce que vous avez à juger aurait choqué n'importe qui », a lancé le représentant de l'accusation.

"Des sommes significatives"

Par la voix de son avocat Jean Veil, le couple princier a de son côté demandé « des sommes très importantes » au titre des dommages et intérêts, en réparation de son préjudice. Les deux photographes, présents à l'audience, ont nié avoir pris ces photos.

Les images publiées le 14 septembre 2012 dans Closer montraient Kate et William au bord de la piscine d'un luxueux domaine du Luberon, le château d'Autet. La duchesse n'y porte qu'un bas de maillot de bain noir et blanc.

Le couple avait obtenu rapidement de la justice civile française l'interdiction de la cession et de toute nouvelle diffusion des photos litigieuses et avait, parallèlement, porté plainte.

Une semaine avant Closer, le 7 septembre 2012, le quotidien régional La Provence avait publié un cliché du couple en maillot de bain pris au même moment que ceux de Closer, le 6 septembre, sous un autre angle.

Pour cette seule image qui « sans être indécente, sans être vulgaire, ne devait pas paraître », le procureur a requis des amendes avec sursis contre Marc Auburtin, alors directeur de publication du quotidien régional, et Valérie Suau, sa photographe – qui a nié avoir pris des clichés seins nus.

Sans surprise, le couple princier, parent depuis de deux jeunes enfants, n'a pas fait le déplacement à Nanterre.