[Jeu vidéo] Just Cause 4 - L'heure de la récré a sonné sur PS4, Xbox One et PC

Vous avez eu une année 2018 chargée et compliquée, et il est temps pour vous de débrancher votre cerveau pendant quelques heures? Nous avons un remède pour vous. C'est un jeu vidéo et il s'appelle Just Cause 4.
par
ThomasW
Temps de lecture 1 min.

Rico est de retour. La dernière fois qu'on l'avait vu c'était fin 2015 sur l'île tropicale de Medici. Il n'a pas changé et il veut toujours délivrer la population d'une puissance militaire en menant la révolution. Sauf que Rico n'est pas du genre à faire dans la dentelle. Pour tout faire péter, il peut compter sur son grappin, son parachute, son wingsuit  et tout le reste.

Un bon gros nanar

Si vous ne connaissez pas la saga Just Cause, ne soyez pas effrayé, vous pouvez très bien commencer par ce quatrième épisode. Ne vous attendez cependant pas à un scénario de haut vol. Just Cause 4 assume parfaitement son côté nanar et série B. Pour délivrer Solís, un pays sud-américain fictif, de la Main Noire, l'ami Rico devra faire progresser la résistance par petites zones. Aux commandes du héros, vous pourrez vous y prendre un peu comme bon vous semble. Outre le scénario principal, vous pouvez travailler en tant que cascadeur ou encore aider un chasseur de trésor. Le monde ouvert de Just Cause 4 regorge de choses à faire et à découvrir. Au fil de votre avancée, vous débloquerez de nouvelles armes et de nouveaux véhicules (sur terre, sur mer et dans les airs) que vous pourrez vous faire livrer sur demande. L'utilisation du grappin est à nouveau au cœur du gameplay. Il sert à se déplacer mais il permet aussi de tas d'interactions avec les éléments du décor permettant de créer des explosions et des actions toujours plus folles. Débloquées après quelques petites heures de jeu, toutes les fonctionnalités du grappin (ballon, treuil et propulseur) réservent leur lot de surprise.

Du fun et des défauts

Du côté graphique, c'est la déception. Just Cause 4 est le premier monde ouvert à sortir après Red Dead Redemption 2 et ça fait mal aux yeux. Le jeu alterne entre le moyennement beau et le très moche, même sur la version Xbox One X que nous avons testée. Le moteur du jeu n'est pas non plus exempt de bugs, de soucis avec la physique des objets et de problèmes d'affichage. En voyant le résultat, on se dit que Just Cause 4 aurait clairement mérité quelques mois de développement supplémentaires. Pour certains joueurs, ces défauts seront rédhibitoires. Néanmoins, ils ne nous ont pas empêchés de nous amuser. Pendant plus d'une vingtaine d'heures, Just Cause 4 aura réussi à nous faire passer un bon moment, fun et sans prise de tête.

La liberté laissée au joueur est immense. On peut très bien effectuer un vol en avion de chasse en détruisant une base ennemie avec ses puissants missiles, s'éjecter quelques secondes avant le crash pour ensuite voler un Vespa dans la rue pour rouler jusqu'à un jet-ski au bord de l'eau et continuer ce périple sur l'eau. L'aspect bac à sable géant où toutes les expérimentations sont possibles, notamment grâce au grappin, réserve également de nombreuses heures de détente.

Après une quinzaine d'heures de jeu, en avançant dans le scénario principal, la lassitude pointe le bout de son nez. Le schéma est trop souvent identique. En arrivant sur une base ennemie, vous êtes envoyé aux quatre coins de celle-ci pour désactiver des systèmes de défense. Ensuite, vous devez revenir au centre pour protéger un certain point pendant un certain temps. Évidemment, à chaque étape, des ennemis surarmés arrivent sans cesse à votre rencontre. Même si l'approche peut changer, vous serez amené à répéter cela des dizaines de fois dans Just Cause 4.

En conclusion

Dans la catégorie «Plaisir coupable», Just Cause 4 est notre jeu de cette fin d'année. Il est rempli de bugs et de défauts. Pourtant, comme Just Cause 3 avant lui, il a réussi à nous amuser et à nous faire passer un bon moment.