Greenpeace épingle les entreprises qui freinent l'émergence d'un "Internet vert"

par
ThomasW
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L'ONG de protection de l'environnement Greenpeace accuse certaines entreprises de freiner leur conversion aux énergies renouvelables pour alimenter les centres de données internet gourmands en énergie, dans un rapport publié mardi. Greenpeace a notamment regretté le nombre grandissant de ces centres de données qui fonctionnent avec des énergies fossiles comme le charbon et qui émettent du carbone.

Elle a cité en exemple les entreprises Duke Energy en Caroline du Nord (sud-est des Etats-Unis), Dominion Resources en Virginie (est) ou encore Taïwan Power Company. "Ces entreprises représentent les principaux obstacles à la mise en place d'un internet vert, et vont nécessiter une pression commune des opérateurs de centres de données et des consommateurs pour s'assurer des changements nécessaires à l'ouverture du marché aux concurrents qui offrent des alternatives significatives en énergies renouvelables", a écrit Greenpeace.

Apple, Facebook et Google parmi les bons élèves

L'ONG a toutefois loué les efforts fournis par des géants d'internet comme Apple, Facebook ou Google, très engagés dans l'utilisation d'énergies vertes et qui ont décidé de n'utiliser à terme que des énergies renouvelables, selon Greenpeace. "De plus en plus de sociétés ont commencé à créer une part de l'internet qui fonctionne aux énergies renouvelables et sans charbon", a expliqué l'ONG.

Microsoft, Amazon et eBay pointés du doigt

D'autres, comme Amazon, Microsoft, eBay et Oracle font partie des géants d'internet pointés du doigt dans le rapport. "La magie d'internet semble presque sans limites", écrit Greenpeace, "mais chaque tour de magie permis par internet signifie toujours plus de données". La demande de données a explosé, surtout pour ce qui est de la vidéo en streaming, ce qui engendre une demande tout aussi grande en énergie pour alimenter les centres de données. Pour Greenpeace, "il devrait y avoir des gains énergétique à mettre nos vies en ligne", mais "l'explosion de la croissance de nos vies numériques surpasse ces gains".