Gad Elmaleh revient sur sa traversée du désert et évoque ceux qui lui ont tourné le dos

Ce samedi, Gad Elmaleh était l'invité de RTL France, dans l'émission "On refait la télé". L'humoriste y faisait la promotion de son album hommage à Claude Nougaro, mais a également parlé de la période difficile qu'il a traversée, suite aux accusations de plagiat dont il a été la cible.
par
sebastien.paulus
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En 2019, plusieurs vidéos YouTube d'un certain "CopyComic" avaient mis à mal la réputation de Gad Elmaleh car elles accusaient l'humoriste de plagiat. Sur le plateau de RTL France, il est d'ailleurs sur ses accusations, admettant qu'elles étaient partiellement compréhensibles.

"Dans ce qu'ils disent, il y a des choses qui sont un peu de vraies, mais que j'ai expliquées par mon inspiration avec Jerry Seinfeld tout ça… Mais il y a des choses qui sont totalement fausses. Des inversions malicieuses de dates, il y a des faux montages, on compare du cinéma avec du live… (…) Ce qui m'embête, c'est la délation anonyme", déplore l'acteur de "Coco".

Cette période est désormais derrière lui, et Gad Elmaleh en a tiré un certain nombre de leçons: "Tout ce que je pensais être des espèces de clichés sur le métier : ‘Fais attention, les gens te tournent le dos', ‘Fais attention, c'est un métier où les gens sont là quand ça va, pas là quand ça va pas' (…), ce sont des vrais trucs que j'ai expérimentés avec des humoristes, des animateurs télé, des producteurs de cinéma."

"Des humains pourris"

"C'est une forme d'être humain qui est pourri de l'intérieur. Des humoristes qui allaient en télé me démonter, et quand j'ouvre la billetterie de mon spectacle, on vend 140 000 billets en deux jours (…), les mêmes mecs m'écrivent sur Instagram : ‘Est-ce qu'il y a moyen de faire ta première partie ?", a-t-il poursuivi, sans filtre.

Désormais, le comédien assure avoir recroisé certains de ceux qui lui ont tourné le dos, mais veut oublier cette mauvaise période: "Ce qui est beau, c'est qu'on croit qu'on va être, ‘Lui, je lui mets une claque dans sa gueule !', mais en fait aujourd'hui quand je les vois, ils savent, ils sont mal à l'aise. Et je leur dis ‘Non, c'est cool, ça va, c'est bien. Mais je sais. Comme dirait Thierry Lhermitte, ‘Je pardonne, mais j'ai la liste…"