Fit for summer: Avoir confiance en soi

Le sport et une alimentation saine sont-ils la clé d'une vie heureuse et surtout pleine de confiance en soi? Metro va étudier la question pour vous pendant douze semaines dans cette série Fit for Summer. Vous nous accompagnez? 
par
Maite
Temps de lecture 5 min.

En été, nombreux sont ceux et celles qui n'aspirent pas à davantage de congés ou un salaire plus élevé, mais à moins de graisse et plus de confiance en soi. C'est aussi mon cas! Je vais dès lors étudier dans les prochains mois la corrélation entre les deux avec les coaches personnels Koen Van Malderen et Arvine Bouzarpour.

Le phénomène «sport» n'est bien évidemment pas nouveau pour moi. Il y a deux ans environ, j'ai fini par comprendre qu'on ne se fait pas des muscles d'acier en restant dans son divan et que le troisième sachet de M&M's comble un vide mais ne procure pas une meilleure image de soi. Je me suis alors mise à courir comme un poulet sans tête! Deux marathons et des tonnes d'entraînements à la salle de musculation plus tard, je ne peux en tirer qu'une maigre conclusion: tout ce sport rapporte peu! Mes statistiques de course sont loin d'être impressionnantes et il en va de même pour mes muscles abdominaux et fessiers. Ils sont encore toujours regrettablement invisibles. Voilà à quoi doivent remédier Koen (photo en bas à gauche) et Arvine (photo en bas à droite) dans les prochaines semaines.

Focus sur la durabilité

Pas question ici d'une série d'articles consacrés à la perte de poids, bien au contraire! Je ne vous recommanderai pas dans ces pages de régimes draconiens ou de programmes sportifs spartiates. Quoi alors? Des conseils pour faire du sport de façon efficace et bonne pour la santé et les habitudes alimentaires à adopter qui vont avec. Tout cela doit mener à un changement lent mais durable dans mon miroir mais surtout dans ma tête. Oui, moi aussi j'ai failli m'endormir en entendant ces mots... Mais, heureusement, ce plan n'est pas aussi soft dans la pratique qu'il en a l'air!

Mesurer, c'est savoir

«Vous venez à pied ou à vélo au studio?» C'est sur cette innocente question que le coach Koen conclut notre première conversation téléphonique. «Heu, à franchement parler, je pensais venir en voiture», balbutié-je quelque peu gênée. Première impression sportive? C'est fait!

Quelques jours plus tard, je débarque chez Personal Drive à Lot, où l'on me demande sans ménagement de monter sur la balance. C'est un de ces appareils intelligents qui analysent non seulement le poids mais aussi la composition corporelle. Déplaisant, mais néanmoins particulièrement utile. Il apparaît très vite que mon corps se compose à 27% de graisse. Cela me semble monstrueux, mais d'après les tableaux de Koen, c'est la moyenne pour une femme de 26 ans. N'empêche que je suis déçue. Ces six derniers mois, je me suis traînée 5 à 6 fois par semaine au fitness ou sur le tapis de course et j'avais secrètement espéré que cela m'aurait rendue un peu moins moyenne. Eh bien non!

«Cette balance ne sait pas tout», me rassure Koen. Les modifications hormonales, le stress et le fait de boire beaucoup de café ou peu d'eau influencent les mesures. «Ne vous fixez donc pas sur ce chiffre, mais focalisez-vous plutôt tout simplement sur les progrès que vous faites lors de vos entraînements.»

Le repos rouille, non?

La grosse surprise viendra toutefois de mon planning et des premiers objectifs pour les prochaines semaines. C'est ainsi que je ne vais pas faire plus de sport, mais moins! Et mon programme ne se focalise pas sur la perte graisseuse mais sur le gain musculaire.

«Ces derniers mois, vous avez brûlé les étapes», m'explique Koen devant mon visage étonné. «Cela n'a absolument aucun sens de faire aussi souvent du sport quand on est débutant. Pendant un entraînement, vous demandez beaucoup à votre organisme. Et la récupération prend du temps. Si vous allez refaire du sport trop vite, vous étouffez votre propre progression», précise-t-il. Notre premier objectif est dès lors extrêmement réconfortant: prendre suffisamment de repos.

Ce qui signifie concrètement que je vais faire de la musculation deux fois par semaine afin de stimuler mes muscles de façon optimale. Le troisième entraînement est plus calme et s'axe principalement sur la récupération et le rétablissement des muscles endoloris. Attention: récupérer en douceur ne veut pas dire «comater» dans son divan. Tous les jours, matin et soir, je dois faire des exercices d'étirement et de respiration pour maintenir mon stress au niveau le plus bas possible.

De nouvelles habitudes

Il n'y a pas que mes habitudes sportives qui doivent changer, ma vie de tous les jours aussi! Je ne suis absolument pas une lève-tôt, que du contraire. Mon rituel du matin ressemble plus à celui d'une ado qui a la gueule de bois qu'à celui d'une fille en pleine forme. Mais là aussi, je suis priée de mettre bon ordre. «C'est entre 22 h et 6 h que vous avez qualitativement le meilleur sommeil, vous devez donc essayer de profiter un maximum de ces heures», m'explique-t-il. Idéalement, je dois donc me coucher à 23 h. Et je vais aussi devoir planifier ma journée autrement. Comme journaliste, je passe parfois beaucoup plus de temps que souhaité devant un écran. Koen insiste toutefois pour que je bouge aussi pendant la journée si possible. «Levez-vous toutes les 20 minutes pour vous dérouiller les jambes. Et envisagez peut-être aussi de faire des réunions debout», me conseille-t-il encore.

Adopter une nouvelle habitude prend en moyenne 21 jours. J'en ai 84. Ça devrait aller, non?

Et voici les coaches

Ph. D.R.

Au cours de ce projet, je suis assistée par deux coaches personnels, qui détiennent tous les deux un master en éducation physique. Koen Van Malderen est un vieux briscard dans le métier. Il est cogérant de Personal Drive, un labo sportif auxquels les gens peuvent s'adresser pour des analyses et un suivi en matière de course, vélo, stress et santé. Arvine Bouzapour est spécialisé chez Unboxtraining dans le functional training et il organise aussi des bootcamps.