Festiwapp: Une action pour sensibiliser 300.000 festivaliers au développement durable

500 ans, c'est le temps que met un gobelet abandonné à se dégrader, 2 ans pour un chewing-gum ou un mégot. Chaque festivalier a donc une empreinte écologique non négligeable. Afin d'atténuer celle-ci, des mesures seront prises par les différents festivals qui auront lieu cet été.

Quelque 19 festivals wallons, comme Dour, Esperanzah, Les Ardentes, Inc'Rock ou Ronquières, rejoignent le mouvement Festiwapp, qui s'inscrit dans le cadre du plan BeWAPP (Pour une Wallonie plus propre) relatif à la propreté publique lancé en mars dernier avec un grand nettoyage de printemps, a annoncé mercredi matin le ministre wallon de l'Environnement Carlo Di Antonio. L'objectif est de sensibiliser 300.000 festivaliers wallons en matière de développement durable et de propreté publique.

Dresser un état des lieux

Cet été, le mouvement Festiwapp a pour but de dresser un état des lieux des pratiques existantes, en matière d'emballage, de recyclage ou de circuit court notamment, et de sensibiliser le public avec une communication spécifique, adaptée au site en plein air et au cadre festif. Les résultats, concernant la quantité de déchets produits et recyclés notamment, seront ensuite communiqués.

Les organisateurs de festivals se réuniront à l'automne en vue d'établir des projets communs en 2016. "Un groupe de travail permettra la mise en commun des résultats et expériences. Nous voudrions réunir les festivals au moins deux fois par an autour de la question des déchets, mais aussi aller plus loin et prendre en compte tous les aspects qui rentrent dans le développement durable, comme l'eau, les transports en commun, le co-voiturage ou l'accès PMR", a expliqué Carlo Di Antonio, soulignant "l'approche volontariste des festivals". Ensemble, les festivals auront également "la capacité de forcer la main à certains fournisseurs-sponsors qui imposent parfois des contenants, emballages et gadgets pas toujours conçus pour être recyclés", précise le ministre