Euro 2016 : La France s'impose, Griezmann fait la différence
La seconde demi-finale de l'Euro opposait hier soir à Marseille le champion du monde, l'Allemagne, au pays organisateur, la France. Et ce sont les Bleus, victorieux 0-2, qui joueront la finale dimanche face au Portugal.
C'est le cœur vaillant que la France a mis la pression sur la Mannschaft dès les premières minutes, les Bleus faisant un forcing continu dans un camp allemand qui jouait au sauve-qui-peut. Les Bleus étaient même à deux doigts d'ouvrir le score dès la 7e via une superbe action de Griezmann, mais le gardien Neuer sauvait les meubles.
On sait par habitude qu'une pression intense à l'entame doit être ponctuée d'un but au risque de voir l'adversaire revenir dans le match. Et de fait, les Allemands ont enclenché le turbo dès la 13e avec un très bon centre de Can, mais Müller était trop court, et surtout à la 14e et le tir dévié de Can miraculeusement sauvé par Lloris. Au vu du premier quart d'heure, on se dit que le nul blanc est impossible. À la 21e, Kroos dépassé par Pogba tombait dans le rectangle mais l'arbitre ne bronchait pas. La pression avait en tout cas clairement changé de camp. Lloris prouvait encore tout son talent à la 27e en sortant d'une claquette un puissant tir de Schweinsteiger. Umititi sauvait ensuite son gardien d'une fusillade à bout portant de Müller à la 33e.
Dix minutes plus tard, un excellent retour d'Howedes empêchait Giroud d'ouvrir la marque, ce que les Bleus ont finalement fait dans les arrêts de jeu grâce à Griezmann qui convertissait un penalty très gracieusement offert par l'arbitre pour une ‘main' de Schweinsteiger.
À la reprise, c'est une nouvelle fois les Bleus qui repartaient sur les chapeaux de roue avec deux frappes contrées coup sur coup de Giroud et Griezmann. Les occasions se faisaient alors plutôt rares, tandis que Boateng sortait sur blessure à la 59e. Griezmann, à nouveau lui, sortait encore le grand jeu à la 72e en convertissant une balle mal repoussée par Neuer (0-2). Une minute à peine plus tard, une lourde frappe de Kimmich touchait le cadre français, tandis que Draxler loupait le but de quelques centimètres sur coup-franc à la 76e. Le ballon passait ensuite d'un camp à l'autre dans une tension extrême, mais la France résistait finalement aux ultimes assauts allemands. La finale était à eux.
