Etudes de médecine: «La situation est grave», selon la Fef et le Cium

«La situation actuelle est grave», affirment mercredi soir dans un communiqué la Fédération des étudiants francophones (Fef) et le Comité inter-universitaire des étudiants en médecine (Cium).
par
Laurie
Temps de lecture 2 min.

Ils lisent une nouvelle menace dans le mécontentement affiché par la ministre fédérale de la Santé Maggie De Block sur le taux de réussite de l'examen d'entrée en médecine en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Près de 1.200 candidats ont réussi l'épreuve, alors qu'il n'y aura que la moitié d'attestations Inami disponibles au terme de leurs six années de formation.

100 médecins en moins par ans

«La situation s'aggrave d'autant plus à partir de cette année académique 2018/2019 puisque le lissage négatif (réduire les Inami disponibles pour compenser les médecins surnuméraires des années précédentes) rentre en vigueur», s'inquiètent la Fef et le Cium. La Fédération Wallonie-Bruxelles sera amenée à former environ 100 médecins en moins par an durant une période de plus de 10 ans, ajoute le communiqué.

Absence de mesures politiques

Les deux organisations de représentation des étudiants dénoncent encore l'absence de mesures politiques fortes «à une époque où le pays manque de médecins». «Ce manque de pertinence risque de faire perdre à plus de 500 étudiants des années futures d'investissements financiers, personnels et émotionnels très important.»

Pour la Fef et le Cium, chaque jeune doit pouvoir réaliser les études de son choix et il est urgent d'assurer à chaque étudiant en cours de cursus un numéro Inami. La sélection n'est pas la bonne solution, ni pour répondre à l'aspiration des étudiants ni aux besoins en soins de santé.

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