En peine crise, le SPF Santé a appelé au secours un directeur retraité pour prendre les choses en main

Un fonctionnaire à la retraite a dû reprendre en main la gestion de la crise du coronavirus au Service public fédéral (SPF) Santé publique, écrivent vendredi les quotidiens néerlandophones De Standaard et Het Nieuwsblad.
par
oriane.renette
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Le 13 avril, au plus fort de la crise, le SPF Santé publique a été contraint de changer de capitaine. À cette époque, son président, Tom Auwers, a cédé la gestion de la politique de crise à Christiaan Decoster (69 ans), ancien directeur général du SPF à la retraite. Le passage de témoin a eu lieu à la suite d'une évaluation à laquelle M. Auwers a été soumis au cabinet de la ministre de la Santé publique Maggie De Block (Open Vld).

Parmi les problèmes soulevés durant cet entretien, il y avait notamment la lenteur du SPF Santé à s'inquiéter du matériel de protection et des tests pour lutter contre le coronavirus.

Un mois de retard

La crise elle-même a été sous-estimée et abordée avec une équipe beaucoup trop réduite. Ce n'est qu'avec la nomination de M. Decoster qu'une cellule de crise officielle au sein du ministère a été mise en place, avec un mois de retard selon la réglementation.

De manière surprenante, personne au sein du SPF n'a désiré ou pu assumer seul la gestion de la cellule de crise. Christiaan Decoster, qui fut directeur général du SPF pendant 25 ans, a finalement endossé ce rôle gracieusement.