En Australie, la pluie redonne de l'espoir dans la lutte contre les incendies

Les fortes précipitations attendues en Australie donnent un regain d'espoir sur le front de la lutte contre les incendies, au moment où Melbourne est enveloppée d'un nuage de fumée toxique.
par
Camille
Temps de lecture 2 min.

Ces derniers jours, un temps frais a déjà offert un certain répit aux pompiers épuisés par les gigantesques incendies qui dévastent depuis septembre de vastes régions de l'immense-île continent. Certains des plus importants brasiers, notamment le «méga-feu» qui était hors de contrôle depuis presque trois mois en Nouvelle-Galles du Sud, ont enfin été maîtrisés.

Ce regain d'optimisme a été amplifié par l'annonce de l'arrivée de fortes précipitations sur certaines des régions les plus affectées par ces feux, notamment dans les États très peuplés de Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria, au sud-est de l'Australie. «C'est une très bonne nouvelle», s'est félicité le chef des pompiers dans les zones rurales de Nouvelle-Galles du Sud, Shane Fitzsimmons.

Des dizaines de feux hors de contrôle

Des dizaines de feux demeurent cependant hors de contrôle. De nombreuses semaines de forte chaleur sont encore attendues en cette saison d'été austral et rien ne laisse présager une fin prochaine de la crise.

Un nuage de fumée toxique dégagé par ces incendies a enveloppé dans la nuit de lundi à mardi Melbourne, la capitale de l'Etat de Victoria, qui doit accueillir la semaine prochaine l'Open d'Australie. Le niveau de pollution à Melbourne, qui figure habituellement dans le palmarès des villes au monde les plus agréables à vivre, a atteint un niveau «dangereux», et les autorités sanitaires ont conseillé aux habitants de demeurer chez eux.

AFP

 

 

Lourd bilan

Depuis le début des ces feux dévastateurs en septembre, au moins 27 personnes sont décédées, plus de 2.000 maisons ont été détruites et une zone de 100.000 kilomètres carrés (10 millions d'hectares) (plus grande que la superficie de la Corée du Sud) est partie en fumée.

Liés à une sécheresse particulièrement grave en Australie, ces incendies sont aggravés par le réchauffement climatique, alors que les scientifiques prédisent de longue date que la récurrence de ces événements météorologiques extrêmes ne fera que s'aggraver. L'année 2019 a été la plus chaude et la plus sèche jamais enregistrée.