Elle rend une copie écrite à l'encre invisible et reçoit la meilleure note

Une étudiante japonaise en histoire ninja a remis à son professeur un devoir rédigé à l'encre invisible. Stupéfait devant tant de créativité et de talent, celui-ci lui a octroyé la meilleure note de la classe.
par
oriane.renette
Temps de lecture 2 min.

Passionnée de ninjas depuis sa plus tendre enfance, Eimi s'est lancée dans des études en histoire ninja. Inscrite en première année à l'université de Mie, au Japon, elle a totalement épaté son professeur en rendant un devoir écrit… à l'encore invisible.

L'enseignant avait précisé qu'il tiendrait compte de l'originalité et la créativité lors de la cotation du travail. « J'avais alors décidé de faire en sorte que mon essai se démarque des autres », précise l'étudiante.

Afin d'épater son professeur, elle a donc décidé d'écrire son devoir, un compte-rendu d'une visite au musée Ninja d'Igaryu, à l'encre invisible.

Pour ce faire, elle a utilisé la technique « aburidashi », qui consiste à produire de l'encre à partir de soja trempé dans l'eau et puis écrasé. À l'aide d'un pinceau fin, elle a ensuite passé deux heures à rédiger son devoir sur du papier fin. Une fois l'encre séchée, elle devient invisible, comme par magie.

« C'est une technique que j'avais apprise étant petite, en lisant un livre », a-t-elle confié à la BBC. « Tout ce que j'espérais, c'était que personne ne vienne avec la même idée que moi ! »

Prouesse inédite

En remettant son travail, elle avait pris soin de laisser un mot (rédigé à l'encre classique) à son professeur indiquant : « faites chauffer la feuille ». Le seul moyen de faire apparaître l'encre invisible.

Suivant les instructions de son étudiante, le professeur a donc laissé la feuille quelques secondes au-dessus de la cuisinière à gaz. Voyant le résultat, il fut pour le moins surpris. « J'avais déjà reçu des devoirs rédigés en code, mais je n'en avais jamais vu en aburidashi », a-t-il déclaré.

« Je n'ai pas hésité une seconde à lui accorder la note maximale, même si je ne l'avais pas encore lu jusqu'à la fin », assure l'enseignant au média britannique. En effet, il a préféré laisser une partie du devoir invisible afin que les médias puissent venir photographier la preuve de la prouesse de la jeune Eimi.