Elizabeth II refuse de signer la réponse du Palais à Meghan et Harry

Racisme, insensibilité, relations familiales distendues… L'entretien accordé à la télévision américaine par Meghan et son mari, le prince Harry, a fait l'effet d'une bombe au Royaume-Uni. Au lendemain de ce séisme, la réponse de Buckingham Palace se fait toujours attendre et pour cause: Elizabeth II refuserait de signer une réponse officielle...
par
sebastien.paulus
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Depuis hier, les tabloïds et autres journaux people ne sont monopolisés que par une chose: la détonante interview du prince Harry et de Meghan, livrée à la présentatrice Oprah Winfrey et diffusée dimanche soir aux Etats-Unis, et ce lundi au Royaume-Uni.

Depuis, la Reine serait, selon "The Times" en pleine négociation avec le prince Charles et le prince William, suite aux nombreuses accusations des époux de Sussex. Des réunions sont en cours au plus haut niveau, pour ce qui est, selon certains, la pire crise de la monarchie britannique depuis 85 ans.

Ne pas se hâter

Et si les discussions durent, c'est que l'enjeu est important. Cela explique que les membre de la famille royale "ne veulent pas se sentir pressés de dire n'importe quoi, comme le rapporte la BBC. Lors de cet entretien , « l'image qui a émergé est celle d'un couple qui était vulnérable, qui s'est senti prisonnier de leur rôle et qui s'estimait laissé sans protection par l'institution », détaille The Times.

On entend notamment Meghan révéler qu'un haut dignitaire royal lui aurait demandé "à quel point la peau d'Archie risquait d'être foncée" durant sa grossesse. La jeune femme aurait également fait part de ses pensées suicidaires, auxquelles le Palais n'aurait pas vraiment prêté attention.

Une nuit pour réfléchir

Ainsi donc, Buckingham Palace souhait répondre rapidement à cette interview en appuyant sur "l'amour et l'inquiétude de la famille royale pour le couple". Mais de son coté, Elizabeth II a souhaité plus de temps pour apporter une réponse complète, et n'aurait pas signé cette déclaration. Elle aurait glisser un énigmatique: "La nuit porte conseil..."

Les médias se sont emballés suite à cette interview, décrivant un cataclysme sans précédent dans la famille royale. Le Premier ministre Boris Johnson a, quant à lui, réagi en indiquant qu'il avait "la plus grande admiration" pour Elizabeth II, sans pour autant prendre position dans ce conflit particulièrement houleux.

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