Des koalas blessés par les incendies australiens retrouvent la nature

Les feux de brousse qui ont récemment ravagé l'Australie ont eu un impact considérable sur la faune et la flore locale, à commencer par les koalas. Des milliers d'entre eux sont morts et de nombreux autres étaient entre les mains de vétérinaires, grièvement blessés par les flammes. Ils retrouvent progressivement leur habitat naturel. 
par
sebastien.paulus
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En Australie, les derniers feux de brousse auraient causé la mort ou le déplacement de près de trois milliards d'animaux, d'après un rapport de la WWF, qui les a qualifiés de "pire catastrophe de l'histoire moderne pour la faune". 50.000 koalas peuplaient notamment Kangaroo Island, mais il n'en existe plus qu'entre 5.000 et 10.000.

Mais les animaux qui ont survécu à cette catastrophe naturelle sont progressivement réintroduits à leur milieu sauvage. Ceux-ci se rétablissent, après avoir été touchés mentalement et physiquement par ces incendies, comme l'explique Dana Mitchell, responsable du parc animalier de kangaroo Island: "En plus de leurs brûlures, de la famine et dela déshydratation, ils ont également été très affectés mentalement. Beaucoup d'entre eux se sentaient tellement mal qu'ils se sont blottis à nous lorsque nous les avons recueillis."

Un traumatisme à soigner

"Ils n'ont pas eu cet instinct de survie qu'un animal sauvage devrait avoir. Les brûlures de la plupart d'entre eux étaient si graves et ils étaient dans un si mauvais état, la meilleure chose à faire était de les euthanasier", poursuit-elle. Suite à ce traumatisme, un long travail a été effectué afin qu'ils retrouvent la santé et qu'ils se remettent de leurs émotions. Désormais, le parc les réinsère là où ils sont censés se trouver, à savoir dans la nature.

Dans l'État australien de Nouvelle-Galles du Sud, les koalas sont menacés d'extinction d'ici 2050 s'il n'y a pas d'intervention urgente du gouvernement, a révélé une enquête parlementaire après une étude d'un an. Les feux de brousse pourraient encore s'intensifier et causer des dommages encore plus tragiques sur la faune et la flore, mais aussi, voire surtout, d'un point de vue humain.