Des jeunes torturent un blaireau lors d'une soirée et évitent des poursuites

En France, des jeunes se sont amusés avec un blaireau à l'agonie et ont diffusé les vidéos sur Snapchat.
par
ThomasW
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Les images font froid dans le dos. Dans la nuit de samedi à dimanche, en Isère, en France, lors d'une soirée entre amis, un groupe de jeunes s'est retrouvé un blaireau dans un triste état. A l'agonie, l'animal venait vraisemblablement de se faire percuter par une voiture. Les jeunes auraient pu appeler les autorités ou un vétérinaire de garde. Mais au lieu de ça, ils se sont amusés avec la dépouille du blaireau et ont diffusé les vidéos sur Snapchat.

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Des images insoutenables

Les images sont insoutenables. Alors qu'on voit que le blaireau bouge encore, les jeunes gens hilares et sous l'influence de l'alcool le frappent, l'agitent face à la caméra et sautent dessus à pieds joints.

« Frère, c'est un animal mort. Ils ont envie de jouer avec, ils jouent avec, c'est comme une peluche. Un animal mort ! C'est pas un chat, un chien, un cheval, c'est pas un animal que tout le monde aime ! Quand tu vois un blaireau dans la rue, tu vas pas le voir, tu vas pas le caresser ! », s'est justifié l'une des jeunes qui était présent à la soirée.

Ils ne peuvent pas être poursuivis pour « actes de cruauté »

Selon le Dauphiné Libéré, les auteurs ne sont pas poursuivis en justice pour ces faits. « Ce comportement est complètement choquant, répréhensible moralement. Mais d'un point de vue strictement juridique, ce comportement ne peut pas faire l'objet de poursuites », ont déclaré les enquêteurs au quotidien local.

Tout d'abord, les images ne permettent pas de savoir avec certitude sur l'animal était encore en vie lorsque les vidéos ont été tournées. Ils ne peuvent donc pas être poursuivis pour « actes de cruauté ». De plus, le blaireau n'est pas un animal protégé en France et l'animal en question n'était ni un animal captif, ni un animal apprivoisé, ni un animal apprivoisé. Il se trouve donc dans une sorte de vide juridique au regard de la législation française.

Une amende pour non-respect du couvre-feu

Au grand dam des défenseurs des animaux, les auteurs de ces vidéos révoltantes ne devraient pas être inquiétés par la justice. Maigre consolation, ils ont rapidement été identifiés et ils ont écopé d'une amende de 135 € pour non-respect du couvre-feu.

La Fondation 30 Millions d'Amis a indiqué avoir déposé plainte directement auprès du Procureur de la République.

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