Des conseils pour gérer au mieux son blocus en période de coronavirus

Déjà qu'étudier n'est pas évident, mais quand en plus la crise du coronavirus vous met la tête à l'envers. Sous la devise « Au royaume des aveugles… », vous trouverez ci-dessous les conseils d'experts de quelques bloqueurs avertis.
par
oriane.renette
Temps de lecture 3 min.

  • Blocus numérique à plusieurs

    En raison de la distanciation sociale, les places dans les bibliothèques sont limitées. Si vous n'êtes pas le type d'étudiant qui va faire la file pendant une heure à 7 h du matin pour avoir sa place, Justine (22 ans) a un hack de vie pratique pour vous : « De temps en temps, je fais un Skype avec une copine pendant la bloque. Ce qui permet de ressentir un peu la pression sociale que vous auriez eue à la bib ».

    Sans autres étudiants en train de bloquer autour de vous, vous pourriez bien avoir tendance à multiplier les ragots, ce qui pourrait déboucher sur un bavardage de plusieurs heures. Justine y a aussi trouvé la parade : « Nous nous mettons en mode mute : la présence visuelle suffit ».

  • Silence dans la pièce ou musique dans les oreilles ?

    Un étudiant ne peut absolument pas travailler en musique, l'autre se languit sans son casque sur les oreilles. Si vous faites partie du dernier groupe, la question est de savoir quel type de musique vaut-il mieux écouter. Rani (22 ans) opte pleinement pour le classique, Audrey (20 ans) préfère des contrées plus chaudes : « Moi, il me faut des sons de la nature, comme les vagues. Et là, je me retrouve sur un transat à Bali », rêve-t-elle. Avec un cours ou un cocktail ? Nous ne tenterons pas de le savoir.

    La musique et les sons n'aident pas seulement à se concentrer, ils peuvent aussi filtrer les bruits de fond gênants. « Pour ne pas entendre les appels de mon père, je préfère les bouchons d'oreilles », soupire Jolien (19 ans).

  • Commencez la journée avec un… réveil

    En plus de la pression sociale, étudier ensemble permet aussi d'établir ensemble une routine quotidienne. Tant Justine que Jarne (23 ans) veulent quand même essayer de maintenir cette routine. « Deux heures à bien bosser, puis une pause, c'est faisable », espère ce dernier. Pour s'y tenir, Annelies (21 ans) a un petit truc pratique. « Je règle sur mon iPhone le mode avion. Je ne reçois alors plus aucune notification à partir de 23 h et mon réveil sonne à 8 h. Cela me permet d'avoir un rythme normal. » Un rythme, c'est sûr, mais « normal », beaucoup d'étudiants ne le qualifieraient pas ainsi.

    Cela peut paraître le plan idéal, mais cela ne marche pas avec tout le monde. Wolf (23 ans) a une autre méthode : « Je postpose jusqu'au tout dernier jour, puis je bosse toute la nuit. Beaucoup de stress et d'inconfort physique garantis ! »

  • Faites-vous plaisir

    Heureusement qu'à la fin d'une journée aussi stricte vous pouvez vous gâter. Comment ? Selon Jarne, avec une petite bière le soir, mais d'autres n'attendent pas la fin de la journée pour penser à eux. « Après dix pages étudiées, je fume un petit joint : c'est de la bonne motivation », assure un anonyme (23 ans) avec les yeux qui brillent. Celui qui préfère être un peu plus éveillé pendant la pause utilise ses mains, d'après un autre anonyme (23 ans), mais pour autre chose. « Se masturber est la base d'une bonne pause ! », révèle-t-il.

  • Plan de sortie

    Vous en avez marre et vous voulez fermer vos bouquins ? Le tip ultime de Nena (23 ans) : « Vous désinscrire de tous vos cours et passer délicieusement en mode chill » ! On ne vous garantit pas une réaction positive de votre entourage, mais on ne peut pas plaire à tout le monde.

  • You do you

    « Franchement, il ne faut parfois pas trop réfléchir ni chercher une motivation, mais tout simplement agir », conclut la sage Audrey.

    Blague à part : bonne m… à tous les bloqueurs. Faites ce qui marche pour vous et soutenez-vous régulièrement les uns les autres.