Des ados marqués à vie après des tatouages temporaires au henné

Deux adolescents ont profité de leurs vacances en famille en Égypte pour se faire tatouer le bras au henné. De retour chez eux, les tatouages ont commencé à les faire souffrir atrocement. Pire encore, ils ont réalisé qu'ils pourraient leur laisser des cicatrices à vie.
par
oriane.renette
Temps de lecture 2 min.

De nombreux touristes sont friands de ces tatouages au henné, qui s'estompent après quelques semaines et vous laissent un souvenir original de vos vacances.

Deux jumeaux, jeunes adolescents de onze ans, ont eux aussi voulu marquer leur séjour en Égypte par des tatouages temporaires. Vicki, leur maman, les a accompagnés jusqu'au salon de l'hôtel, qui proposait de réaliser ces tatouages au henné noir. Les jumeaux ont choisi des dessins identiques, qu'ils ont faits sur leur bras.

Le salon avait conseillé à Vicki de revenir le dernier jour de leurs vacances, afin qu'ils repassent sur les motifs pour maintenir ce souvenir de vacances sur la peau quelques jours de plus…

Brûlures chimiques

De retour au Royaume-Uni, les tatouages sont devenus douloureux. Les jumeaux n'ont pas su dormir de la nuit et pleuraient de douleur tant celle-ci était atroce. Le lendemain, ils se sont mis à souffrir  de démangeaisons et des ampoules sont apparues sur leur bras. Le contour du tatouage laissait entrevoir la peau rose, à vif, et qui commençait à peler.

Leur maman s'est alors précipitée avec eux aux urgences. Le docteur fut catégorique : les jumeaux avaient subi des brûlures chimiques, et ils étaient en train de faire d'importantes réactions allergiques.

Les médecins ont donc retiré toutes les ampoules des bras des jumeaux avant de les hydrater. Aujourd'hui, les ados doivent retourner à l'hôpital toutes les semaines pour leurs soins. Les spécialistes les ont avertis qu'ils en ont au moins pour 18 mois de traitement, mais que malgré cela, il persiste un risque qu'ils portent des cicatrices à vie.

Pas le premier cas

Le porte-parole du voyagiste qui a organisé le séjour a assuré qu'une enquête était en cours afin de déterminer si les normes et procédures étaient adéquates. Il a en outre précisé que cet hôtel avait été rayé de leur liste de propositions de séjours, tant qu'ils n'étaient pas en mesure d'apporter toutes les garanties nécessaires à leurs clients.

Ce n'est pas le premier cas de brûlure d'un enfant suite à un tatouage au henné noir. Il y a deux ans, l'histoire, très similaire, de la petite Madison avait déjà soulevé des inquiétudes quant aux produits utilisés dans ces salons.

Girl, 7, is ‘scarred for life' after suffering chemical burns from a black henna tattoo in Egypthttps://t.co/ziqX2qbvTB

— The Sun (@TheSun) August 16, 2017