Coincée au Maroc, une Belge dénonce la situation: "c'est la folie furieuse"

Alors qu'elle s'était rendue au Maroc pour une formation, une Belge a failli rester coincée sur place à cause de l'annulation de tous les vols internationaux dans le pays.
par
Clement
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Depuis samedi dernier, Marianne Bayet et une vingtaine d'autres femmes belges ou françaises se trouvaient au Maroc pour suivre une formation pour entrepreneurs. Problème, Rabat a suspendu dimanche tous les vols internationaux "jusqu'à nouvel ordre", y compris ceux vers la France et la Belgique, empêchant Marianne Bayet et ses collègues de rentrer chez elles.

"L'espace maritime et aérien vers la Belgique, la France et d'autres pays ont été fermés par les autorités marocaines. Nous avons contacté les consulats, ambassades et tous les vols restants sont pleins ou annulés", expliquait-elle dans un post Facebook le 14 mars dernier. "Les avis sont très contraires : le consul nous dit d'aller à l'aéroport, la cellule de crise du coronavirus nous interdit de fréquenter l'aéroport sans billet booké au préalable et de rester en sécurité là où nous sommes".

13 femmes toujours coincées au Maroc

Depuis, Marianne Bayet a pu rentrer chez elle, comme le rapporte 7sur7. Grâce, notamment, à son mari qui a pu lui acheter un billet. "Je suis rentrée via la France et la compagnie Transavia ce dimanche. C'était l'un des trois avions affrétés par la France. Ça a été une galère pour avoir un vol. Toutes les places sont parties en moins d'une heure. C'est la folie furieuse".

Si elle a eu de la chance, 13 femmes de son groupe sont, elles, toujours sur place. Elles sont censées prendre un vol Ryanair ce mercredi, date à laquelle elles doivent quitter leur hôtel, mais elles ne savent pas s'il sera annulé. "On aimerait savoir, mais c'est le silence radio chez Ryanair. La compagnie nous laisse dans l'ignorance", conclut-elle.