"Certificat vert": L'Europe veut des tests gratuits pour les voyageurs

Le Parlement européen a approuvé à une très large majorité sa position de négociation sur le "certificat vert", ce document que l'UE veut instaurer d'ici l'été pour attester du bon état sanitaire supposé des touristes et voyageurs concernant le coronavirus, selon les résultats des votes annoncés jeudi matin.
par
Marie
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Ce mandat, approuvé par 540 voix pour, 119 contre et 31 abstentions pour son texte principal, permettra à une délégation de l'assemblée de négocier ces prochains jours les contours finaux du certificat avec les représentants du Conseil (États membres) et l'appui de la Commission.

Le document doit attester qu'une personne a été vaccinée contre le coronavirus, qu'elle s'est remise récemment de l'infection ou qu'elle a reçu un test négatif récent. À cet égard, les députés ont adopté une résolution réclamant que les tests de dépistage soient "universels, accessibles, rapides et gratuits" partout à travers l'UE.

Protection des données personnelles

Au passage, ils proposent de rebaptiser le "certificat vert numérique" (appellation proposée par la Commission) en "certificat européen Covid-19". Ils insistent également sur la protection des données personnelles et la limitation dans le temps du dispositif (12 mois maximum, là où la Commission le propose jusqu'à la fin de la pandémie).

À la manœuvre sur ce dossier, le commissaire européen à la Justice Didier Reynders s'est réjoui de ce nouveau pas en avant pour "permettre aux Européens de voyager en toute sécurité cet été avec un minimum de restrictions."

"Sauver l'été"

"Si nous continuons sur notre lancée, je suis convaincu que nous pourrons sauver l'été, faire en sorte que les proches et les familles puissent se réunir et que les entreprises puissent fonctionner plus facilement. Le certificat vert numérique doit être efficace, accessible pour tous et conforme aux droits fondamentaux. Il n'y a pas d'autre solution", a commenté le Belge.

Mais en Belgique, pays qui a dès le début montré ses réticences face aux risques pour la vie privée et des limitations d'accès à certains lieux (spectacles, restaurants, etc.), le travail avance avec prudence, relevait jeudi la DH. Les experts du GEMS (stratégie de crise Covid-19) doivent se revoir mardi prochain en vue de rendre un rapport plus avancé, a priori avant le Comité de concertation du 12 mai.

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