Bientôt un service minimum en cas de grève chez De Lijn ?

La ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters, (Open Vld), a annoncé vendredi avoir déposé sur la table du gouvernement régional un projet visant à instaurer un service minimum - ou une continuité de service selon ses termes -, en cas de grève au sein de la compagnie de transports publics De Lijn.
par
oriane.renette
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De Lijn doit travailler à la mise en place d'un service minimum en cas de grève, avait annoncé dès son installation le gouvernement du ministre-président Jan Jambon (N-VA). «En l'absence de résultats dans un délai de six mois, le gouvernement prendra l'initiative de réaliser l'objectif susmentionné», ajoutait l'accord de gouvernement.

Lydia Peeters avait envoyé une lettre officielle le 8 janvier dernier pour ouvrir ce délai.

S'inspirer de la SNCB

De Lijn avait alors annoncé que les négociations ne pourraient pas encore être engagées à l'approche des élections sociales. Celles-ci auraient dû avoir lieu au printemps, mais ont été reportées à novembre en raison de l'épidémie de Covid-19.

Cela n'a donné aucun résultat, estime à présent Mme Peeters. Le gouvernement flamand a donc lui-même élaboré un avant-projet de décret.

Le dispositif envisagé se calque sur celui mis en place par le fédéral pour la SNCB.