Avec la multiplication des variants, la France est entrée dans «une forme de troisième vague»
«L'épidémie joue les prolongations», a souligné le Premier ministre devant l'Assemblée nationale, un an jour pour jour après qu'Emmanuel Macron a ordonné le premier confinement.
Après avoir observé quelques secondes de silence pour les quelque 90.000 morts du Covid, à l'invitation de la présidente du groupe de députés PS Valérie Rabault, M. Castex a appelé à «respecter plus que jamais les gestes élémentaires qui depuis un an constituent une garantie solidaire face à la progression pandémique».
La situation épidémique est en effet très tendue dans plusieurs départements, à commencer par ceux d'Ile-de-France où les services de réanimation à l'hôpital ont atteint les seuils de saturation.
Tous les espoirs sur la vaccination
«Que comptez-vous faire pour éviter que nous prenions le mur ?», a notamment demandé Mme Rabault au chef du gouvernement.
«Je mettrais évidemment au moment où je m'exprime la vaccination au premier rang de cette statégie» de lutte, lui a répondu M. Castex, alors que le vaccin AstraZeneca est actuellement suspendu en France comme chez ses voisins européens.
«Nous savons que c'est la vaccination massive qui nous permettra d'en sortir», a insisté le chef du gouvernement.
Egalement interpellé sur les «disparités» de répartition des doses de vaccins selon les départements, M. Castex a dit suivre «une stratégie territorialisée de gestion», qu'il entendait «poursuivre».