Après les dégonfleurs de SUV, voici les perceurs de jacuzzis: «L’eau, c’est fait pour boire!»

En France, un acte de vandalisme d’un nouveau genre a fait son apparition: des jacuzzis sont percés. Le saboteur laisse un message aux propriétaires: «La planète va mal, réveillez-vous!».

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Depuis quelques années, essentiellement en France, des militants écologistes s’indignent de l’omniprésence de SUV et de 4x4 dans les villes en dégonflant leurs pneus. Ces dernières semaines, alors que la pénurie d’eau se fait de plus en plus ressentir dans certains endroits du pays, un autre type de bien est pris pour cible: les jacuzzis.

Des jacuzzis percés: «La planète va mal, réveillez-vous!»

C’est particulièrement dans le cas dans le Vosges. Les habitants de la station balnéaire de Gérardmer subissent la sécheresse de plein fouet. Depuis la semaine dernière, l’eau qui coule des robinets est directement puisée dans le lac et les citoyens sont soumis à d’importantes restrictions d’eau. Cela entraîne quelques tensions et l’apparition d’un nouveau mouvement: les perceurs de jacuzzi. De la nuit du 28 au 29 juillet, huit jacuzzis ont été retrouvés éventrés.

Le lendemain matin, les propriétaires ont retrouvé un mot sur lequel il était inscrit: «L’eau, c’est fait pour boire! Vous massacrez les Vosges… Plus sérieusement: la planète va mal, réveillez-vous!».

Depuis lors, plusieurs autres jacuzzis ont été vandalisés et percés en France.

«On stigmatise des propriétaires»

Toutes les victimes de cet acte de sabotage ont porté plainte. «Cette personne est restée 1 h 30 sur place en mode commando avec un bandana sur les yeux et des gants en latex (…) j’avoue que c’est très flippant d’avoir une personne qui rentre chez soi la nuit pour un acte de sabotage en laissant un message de Robin des Bois», a déclaré l’un d’entre eux.

«Ce qui m’embête un peu c’est qu’on stigmatise des propriétaires et des équipements qui sur le fond ne sont pas responsables de ce qui arrive actuellement», a indiqué une autre victime de cet acte de vandalisme au Parisien.