Adele ne veut plus que Trump utilise ses chansons

par
Laura
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Après avoir réveillé la colère des Bruxellois en qualifiant la ville de "trou à rats", c'est cette fois la chanteuse qui a fait savoir son mécontentement envers le candidat Républicain. La diva britannique Adele, artiste au sommet des palmarès avec sa chanson «Hello», s'est opposée lundi à la diffusion de l'une des chansons lors des rassemblements du candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump. A des rencontres politiques, Donald Trump a notamment fait diffuser les titres «Rolling in The Deep» et «Skyfall». Le milliardaire américain, un fan présumé d'Adele qu'il avait vue en spectacle récemment à New York, fait jouer régulièrement le tube «Rolling in the Deep» dans ses meetings politiques au grand dam de la principale intéressée.

Adele dénonce

Lundi, au premier jour du marathon des primaires américaines, au cours duquel les partisans des partis démocrate et républicain devront choisir leur candidat respectif à la présidentielle de novembre, Adele s'est dissociée du candidat Trump sans le nommer. "Adele n'a pas donné son autorisation à l'usage de ses chansons dans des rassemblements politiques", a souligné dans un communiqué le porte-parole de l'artiste qui a atteint le plus rapidement le milliard de vues sur YouTube avec sa ballade romantique «Hello», un clip réalisé par le cinéaste québécois Xavier Dolan.

La chanteuse avait déjà fait état de ses sympathies envers le Labour, le grand parti de centre-gauche britannique, mais s'est aussi prononcée contre des impôts trop élevés pour les riches depuis qu'elle a connu la gloire, une mesure aussi décriée sur la scène américaine par Donald Trump.

Utilisation abusive

Aux Etats-Unis, la classe politique, et plus souvent la droite, a souvent été critiquée pour jouer des oeuvres musicales lors de ses rassemblements sans le consentement des artistes concernés. Plus tôt dans la course à l'investiture républicaine, Donald Trump avait d'ailleurs utilisé «Rockin' in the Free world» de Neil Young et «It's the world as we know it» du trio REM, suscitant l'ire de ces artistes qui ne veulent pas être associés, de près comme de loin, à sa campagne.