Accusé de plagiat, Laurent Simons, le prodige belge de 9 ans, quitte l'université

Contrairement à ses ambitions, Laurent Simons, le jeune génie belge, ne deviendra peut-être pas le plus jeune diplômé universitaire de l'histoire. Il quitte la prestigieuse université technique d'Eindhoven, sur décision de ses parents. Ceux-ci évoquent des conflits avec l'établissement, des accusations de plagiat infondées, et même des menaces.
par
oriane.renette
Temps de lecture 3 min.

Il a avait défrayé la chronique dans les médias belges et internationaux. À neuf ans seulement, le Belge Laurent Simons devait devenir le plus jeune diplômé universitaire de l'histoire. Il aurait devancé Michael Kearney, génie américain diplômé à 10 ans en anthropologie à l'université d'Alabama, États-Unis.

 

View this post on Instagram

 

A post shared by Laurent Simons (@laurent_simons) on

Avec un QI de 145, Laurent devait obtenir son diplôme d'ingénieur électricien en décembre. Le jeune surdoué aurait ainsi clôturé en seulement neuf mois un cursus normalement étalé sur trois ans. Malheureusement pour le jeune garçon, les événements ont enterré ce rêve de record historique.

Accusé de plagiat

En effet, ses parents ont soudainement mis fin à son cursus à Eindhoven. Les notes de Laurent étaient brillantes, là n'était pas la question. Les parents évoquent plusieurs conflits avec l'université et un harcèlement envers Laurent. Dernièrement, le jeune garçon aurait été accusé de plagiat. Pour ses parents, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

« Il est vrai qu'il manquait une liste de références dans la version temporaire d'un devoir, mais il ne s'agissait pas encore de la version définitive de son travail de fin d'études », explique son père, Alexander à HLN. « Pour ce dernier, Laurent avait dû effectuer de nombreux tests et les résultats ne peuvent pas avoir été falsifiés. Il a également aussi prétendument échoué à un examen oral… qu'il n'a même pas passé ! »

Lydia, sa maman, pointe quant à elle de menaces sous-entendues à leur encontre. « Ils n'ont pas dit directement qu'ils allaient contacter la protection de l'enfance si nous nous plaignions d'eux, mais ils ont clairement fait comprendre qu'ils se demandaient si nous ne mettions pas trop Laurent sous pression. Personne n'y gagnerait rien, si des psychiatres devaient être sollicités', nous a lancé son mentor ».

Problème de calendrier

L'université néerlandaise a réagi à ce départ précipité via communiqué. « L'université juge le délai imposé infaisable au vu des examens que Laurent devrait encore passer avant ses dix ans, le 26 décembre. Les parents ont décidé de ne pas accepter ce calendrier, et de mettre fin aux études de Laurent dans notre université. Nous le déplorons », ajoute l'université, soulignant le talent inédit et exceptionnel de Laurent.

Au vu du profil du jeune prodige, nul doute qu'il soit rapidement convoité par d'autres prestigieuses universités mondiales, et qu'il n'ait plus qu'à choisir où poursuivre son incroyable parcours.