Vandenbroucke estime qu'il serait "lâche" que certains établissements horeca rouvrent avant le 8 mai

Ce mercredi, le comité de concertation décidait d'une réouverture de l'horeca le 8 mai, au lieu du 1er mai, comme initialement prévu. Face aux déclarations de bourgmestres, affirmant qu'ils laisseraient leurs restaurateurs rouvrir dès le 1er, Franck Vandenbroucke est monté au créneau, estimant qu'il serait lâche de ne pas faire front ensemble.
par
sebastien.paulus
Temps de lecture 2 min.

Il y a quelques jours, les bourgmestres de Liège et de Middelkerke indiquaient qu'ils ne s'opposeraient pas aux restaurateurs qui décideraient de rouvrir leurs terrasses dès le 1er mai sur leur territoire, évoquant notamment "des raisons d'ordre public".

Lire aussi: Les terrasses des bars et des restaurants vont-elles rouvrir le 1er mai ? 

Jean-Marie Dedecker, bourgmestre de Middelkerke, avait affirmé que les terrasses de sa commune rouvriraient coûte que coûte le 1er mai. Sauf que depuis, le Codeco a décidé de reporter cette fameuse réouverture d'une semaine, dès le 8 mai. Pas de quoi inquiéter le bourgmestre, qui persiste et signe: "C'est un compromis à la belge sans valeur scientifique. Pour moi, ce sera le 1er mai à Middelkerke."

Des déclarations "lâches"

Face à ces actes de pseudo-résistance, Franck Vandenbroucke a déclaré sur VTM Nieuws qu'il s'agissait de déclarations "particulièrement lâches", soulignant l'importance d'un esprit de solidarité pour faire front ensemble face au virus. "On sort ensemble et on rentre ensemble", a-t-il affirmé.

“Si vous concluez des accords entre les gouvernements, vous partez du principe que les bourgmestres contribueront également à l'application de ces accords. Comment les bourgmestres pourraient-ils alors empêcher les salles de sport et les boîtes de nuit de rouvrir également leurs portes plus tôt que prévu? Une fois que vous commencez à dire ‘c'est le Far West', vous vous retrouvez vraiment dans le Far West. Je ne souhaite pas cela à Middelkerke", a détaillé le ministre de la Santé.

Alexander De Croo a été dans le même sens que le membre de son gouvernement, en estimant qu'il fallait garder son sang-froid: "La dernière chose qu'on doit faire maintenant, c'est de chercher la confrontation, entre métiers ou entre groupes de la population. On doit tous répondre avec un sens des responsabilités. Prenez tous vos responsabilités."

Lire aussi: Horeca, métiers de contact, bulle, couvre-feu: voici ce qu'il faut retenir du Codeco